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C'est le coup de colère de la jeunesse malaisienne, "Débarrassez-nous de ça", qui s'étale à la une de la presse locale. Un cri d'alarme face à ces feux de forêts provoqués par les exploitants agricoles en Indonésie, et qui asphyxient les pays voisins. Coup de projecteur aussi sur l'arrestation du numéro 2 de l'ambassade de France au Salvador, soupçonné de préparer des projets d'attentats dans l'Hexagone. Enfin, retour sur un procès pour harcèlement moral après un congé paternité au Japon.

C’est un nuage de fumée qui empoisonne désormais les relations entre l’Indonésie et la Malaisie. Face aux feux provoqués par les exploitants agricoles en Indonésie pour défricher des parcelles de forêt, la jeunesse malaisienne pousse vendredi un cri d’alarme à la une de The Star Malaysia. "Débarrassez nous de ça" titre le quotidien, qui est allé à la rencontre de ces jeunes privés d’école. En effet, de plus en plus d’établissements ont fermé leurs portes en raison de la pollution, notamment à Sarawak, sur l’île de Bornéo, où la situation s’est aggravée. La presse indonésienne pointe la responsabilité du président indonésien Joko Widodo. Dans son édito, le Jakarta Post comptabilise 43 000 hectares partis en fumée de janvier à mai, soit près du double comparé à la même période l’année précédente.

Une affaire qui fait désordre au sein de la diplomatie française : Le Parisien revient sur l’arrestation d’un diplomate, numéro 2 de l’ambassade du Salvador, soupçonné de projeter des attaques contre des musulmans en France. Marc-Antoine G., 52 ans, a été cueilli à son arrivée à Roissy et mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et suspendu de ses fonctions. Ce diplomate français est soupçonné d’appartenir à une cellule de l’ultra droite, le groupuscule islamophobe AFO (action des forces opérationnelles). Ils sont soupçonnés d’avoir projeté des attaques contre des musulmans en France, notamment des projets d’empoisonnement de nourriture halal en supermarché, des meurtres d’imams ou encore des attaques de mosquées.

Au Japon, un procès assez rare s’est ouvert à Tokyo, pour harcèlement moral après un congé paternité. L’équipementier sportif ASICS est accusé par un salarié de 38 ans de harcèlement moral, parce qu’il a pris les congés paternités... auxquels il avait droit. À son retour, il n’a pas retrouvé son poste initial et a été muté sur un poste sans aucun rapport avec son niveau de compétences. Il réclame plus de 4 millions de yens (37 000 euros), au titre de dommages et intérêts. La presse américaine et notamment le New York Times souligne ce paradoxe : si le Japon a l’une des meilleures politiques de congé paternité au monde, seulement un homme sur 16 ose prendre quelques jours. Cela va en effet à l’encontre des normes culturelles, et surtout celles des entreprises nipponnes.