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A la Une de la presse, ce mercredi 11 septembre, les nouveaux visages de la Commission européenne, qui prendra ses fonctions le 1er novembre. Une promesse de Benyamin Netanyahou. Deux débats et une polémique, en France. Et le stratagème improbable d’un Indien pour monter dans un avion.

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A la Une de la presse, les nouveaux visages de la Commission européenne - une équipe qui devra être approuvée par le Parlement, avant de prendre ses fonctions le 1er novembre.

Dirigée par l’Allemande Ursula von der Leyen, cette nouvelle équipe compte 13 femmes et 14 hommes, dont trois ont été désignés vice-présidents exécutifs, selon Le Monde: le Néerlandais Frans Timmermans, chargé de l’environnement, la Danoise Margrethe Vestager au numérique, et le Letton Vladis Dombrovskis à l’économie. «Ursula von der Leyen promet une Europe verte, high tech, et ambitieuse sur la scène mondiale» : d’après Les Echos, la nouvelle présidente de la Commission fait «le pari d’une Europe puissance», «flexible, moderne et agile». «Une équipe pour ranimer l’Europe»: L’Opinion note que la Française, Sylvie Goulard hérite des dossiers industriels et de la défense. Mais la désignation de l’ex-ministre des Armées fait grincer quelques dents, en raison de sa mise en cause dans l’affaire des emplois présumés fictif des assistants Modem au parlement européen. Une affaire qui l’avait contrainte à démissionner à peine un mois après sa nomination, en 2017. Dans le dessin de Kak, le président Macron lui demande d’essayer de «rester plus d’un mois, cette fois-ci».

Il fait aussi grincer pas mal de dents: le nouveau nom du portefeuille à l’immigration passe mal. Le poste occupé par le Grec Margaritis Schinas ne s’appelle plus «Migrations, Affaires intérieures et Citoyenneté», mais «Protection du mode de vie européen», un intitulé «pour le moins curieux, laissant entendre que la gestion de la question migratoire se réduirait à protéger une sorte d’uniformité culturelle et sociale», selon Le Huffington Post, qui cite les commentaires d’une eurodéputée écologiste britannique, qui estime que cette terminologie relève de la «rhétorique fasciste» et d’une eurodéputée libérale néerlandaise, pour qui «le discours selon lequel les Européens doivent être protégés des cultures extérieures est grotesque et doit être rejeté».

A la Une également, la promesse du Premier ministre israélien d’annexer la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, s’il est réélu le 17 septembre prochain. L’engagement de Benyamin Netanyahou «compromet une nouvelle fois les négociations de paix avec une promesse électorale qui relève de la provocation», réagit le quotidien émirati The National, qui fait aussi état de cette déclaration de l’Autorité palestinienne: «Netanyahou détruit non seulement la solution à deux Etats, mais il détruit aussi toute chance de paix». Beaucoup de critiques, également, dans la presse israélienne. Haaretz juge que la promesse de Benyamin Netanyahou, en poste depuis 10 ans et demi, est la manifestation de son «désespoir hystérique» d’être chassé du pouvoir, et de son mépris envers ses propres électeurs de droite, auxquels il tenterait de faire croire qu’il s’agit d’une «opportunité historique». Pour remporter ces élections, et éviter de se retrouver en prison, Benyamin Netanyahou pense que «tous les coups sont permis», analyse The Jerusalem Post. «Netanyahou prévient que s’il gagne pas le 17 septembre prochain, ses rivaux Benny Gantz et Yair Lapid ne franchiront pas le pas (d’annexer la vallée du Jourdain). Mais tous deux ont déjà dit, dans le passé, qu’ils souhaitaient qu’Israël garde cette région pour toujours», rappelle le journal.

A la Une de la presse française, ce matin, deux débats épineux et une polémique. L’Union européenne tranchera peut-être un jour la question. En attendant, l’idée d’interdire l’épandage de pesticides à moins de 150 mètres des habitations fait son chemin en France, où ses opposants mettent en garde, eux, contre la réduction des surfaces agricoles, selon 20 minutes. Beaucoup de discussions, aussi, sur le projet de loi bioéthique, examiné depuis hier à l’assemblée. D’après Le Figaro, ce texte ne va pas autoriser la gestation pour autrui, la GPA mais prévoit de reconnaître la filiation des enfants nés de cette pratique à l’étranger. Une disposition que ses détracteurs perçoivent comme un premier pas vers une future autorisation de la GPA en France.

Quant à la polémique, elle oppose le président de la Fédération française de foot, et la ministre des Sports. Roxana Maracineanu dénonce la position «erronée» de Noël Le Graët, qui dit vouloir faire la différence entre la lutte contre racisme et la lutte contre l’homophobie dans les stades et demande aux arbitres de ne plus arrêter les rencontres en cas de manifestations homophobes. Un match dans lequel Emmanuel Macron s’est invité à son tour, hier, en déclarant que le problème dépend «du discernement de l’arbitre». Le président a ajouté: «On ne va pas mettre des règles qui seraient comme la loi qui tombe. Je ne sais pas si vous êtes supporters de foot, mais moi je sais comment je ferais: je ferais des insultes à cinq minutes d’un match que je suis en train de perdre». Lu sur Le Huffington Post.

Pour terminer, jetons un cil au Daily Mail, qui fait état de la tentative la plus improbable pour embarquer clandestinement dans un avion. Un Indien de 32 ans, a tenté de prendre un vol pour New York déguisé en vieillard, en fauteuil roulant et lunettes noires, muni d’un faux passeport indiquant une date de naissance en 1938. Hélas pour lui, le stratagème n’a pas du tout fonctionné. Ce qui l’aurait perdu? Le manque de rides.

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