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Ligue des champions africaine : la finale ne sera pas rejouée, l'ES Tunis vainqueur

La CAF a rendu son verdict : la finale retour interrompue de la Ligue des champions africaine entre le Wydad Casablanca et l'Espérance de Tunis ne sera pas rejouée, a annoncé l'organisation mercredi. Le club tunisien est donc déclaré vainqueur.

On connaît enfin le nom du vainqueur de la Ligue des champions africaine ! Après un match au scénario rocambolesque et des péripéties judiciaires, la Confédération africaine de football (CAF) a déclaré vainqueur l'Espérance de Tunis mercredi 7 août. La finale interrompue face au Wydad Casablanca ne sera donc pas rejouée comme annoncée initialement.

La CAF a déclaré "perdant de la finale retour par forfait" le club marocain du Wydad Casablanca, donnant implicitement le titre de la Ligue des champions d'Afrique à l'Espérance de Tunis

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???? We are THE CHAMPIONS again and again ???? We are AFRICA ????
❤️???? We are TARAJI DAWLA ❤️????????#TotalCAFCLChampion #TotalCAFCLFinal #ESTWAC pic.twitter.com/6ZyWPky09j

  Espérance de Tunis ???? (@ESTuniscom) August 7, 2019

Le 31 mai, lors du match retour de la finale, les joueurs du Wydad Casablanca étaient rentrés au vestiaire pour protester contre une panne de l'assistance à l'arbitrage vidéo (VAR), persuadés que celle-ci aurait pu valider un but refusé par l'arbitre.

Après 1 h 30 d'interruption, marquée par quelques échauffourées et de longues discussions entre dirigeants, les Tunisiens ont été déclarés vainqueurs. Mais leur joie a été de courte durée puisque cinq jours plus tard, la Confédération africaine a décidé de faire rejouer le match, sur terrain neutre. La décision a fait l'unanimité contre elle et les deux clubs ont saisi le Tribunal arbitral du sport, plus haute juridiction sportive, par des appels distincts et une motivation commune : faire annuler la décision et être déclaré vainqueur.

L'instance judiciare basée à Lausanne avait finalement cassé la décision initiale du comité exécutif de la CAF concluant que le comité exécutif de la CAF, convoqué d'urgence début juin à Paris, n'était pas "compétent" pour décider de faire rejouer le match. Elle lui laissait le choix : décider d'un perdant sur tapis vert ou saisir son instance compétente à rejouer le match. L'instance africaine a tranché.