Selon les déclarations de responsables américains au New York Times, mercredi, Hamza Ben Laden, membre d’Al-Qaïda et fils de l’ex-chef Oussama, a été tué dans une opération menée avec Washington. Donald Trump n'a pas confirmé.
Hamza Ben Laden, l’un des fils d’Oussama Ben Laden et présenté comme son héritier à la tête du groupe Al-Qaïda, est mort dans une opération menée avec les États-Unis, selon des informations du New York Times et de la chaîne NBC révélées mercredi 31 juillet et confirmées par un représentant américain.
S'exprimant sous couvert d'anonymat, ce représentant n'a donné aucun détail supplémentaire sur le décès de Hamza Ben Laden, dont on ne sait précisément comment, où et quand il est mort. Selon le New York Times, il est intervenu dans les deux dernières années, mais les Américains ont mis du temps à le confirmer.
Le New York Times affirme que les États-Unis ont "eu un rôle" dans l'opération au cours de laquelle celui qui est considéré comme un dirigeant clé d'Al-Qaïda a été tué. Le quotidien, lui, cite deux responsables américains. La chaîne NBC, premier média à révéler la possible élimination, s’est appuyée sur trois responsables anonymes.
Le président Donald Trump a refusé dans la journée de commenter devant les journalistes cette information.
Hamza Ben Laden, âgé de 30 ans, figure sur la liste noire américaine des personnes accusées de "terrorisme". Son père, Oussama Ben Laden est le fondateur du réseau à l'origine des attentats du 11 septembre 2001.
Washington avait offert en février une récompense pouvant atteindre un million de dollars pour toute information permettant de le retrouver.
Le comité des sanctions de l'ONU contre le groupe État islamique et Al-Qaïda avait de son côté ajouté le nom de "Hamza Oussama Muhammad Ben Laden", né le 9 mai 1989 à Djeddah (Arabie saoudite), à la liste des personnes soumises à un gel international de leurs avoirs et à une interdiction de voyager.
"Il a été désigné" en août 2015 par le chef actuel d'Al-Qaïda, l'Égyptien Ayman al-Zawahiri, "comme étant officiellement membre d'Al-Qaïda" et "est considéré comme son successeur le plus probable", avait ajouté l'ONU.
Rita Katz, la directrice de SITE Intelligence Group, un groupe spécialisé dans la surveillance des mouvements jihadistes, a noté, mercredi, qu'Al-Qaïda n'avait pour l'instant "ni commenté ou confirmé" les informations sur la mort de Hamza Ben Laden.
Avec AFP et Reuters