Tony Parker (photo) et ses coéquipiers ont assuré l'essentiel, mardi, à l'Eurobasket. Les Bleus se sont qualifiés pour le deuxième tour de la compétition en remportant leur deuxième match de poule, contre la Lettonie (60-51).
AFP - La France a assuré sa qualification pour le deuxième tour de l'Eurobasket en battant (60-51) la Lettonie malgré une première mi-temps catastrophique mardi à Gdansk.
Sur le long chemin qui doit les mener vers le meilleur quart de finale possible, les Bleus, à défaut de convaincre, continuent à filer droit.
Avant leur dernier match mercredi face à la Russie, ils sont déjà assurés de finir à l'une des trois premières places et d'accèder ainsi au tour suivant.
Le match face aux Russes aura cependant son importance puisque les résultats acquis contre les équipes également qualifiées sont conservés au deuxième tour.
Y arriver en ayant fait carton plein permettrait déjà d'entrevoir les quarts de finale et de griller un voire deux jokers au deuxième tour. Ce ne serait pas du luxe après leur prestation de mercredi en première période.
Attendus au tournant après leur succès compliqué (70-65) sur l'Allemagne la veille, les Bleus ont certes nettement haussé le ton en défense. Mais ils ont connu beaucoup trop de déchet pour en tirer bénéfice.
Résultat: une première période d'une laideur offensive absolue (16-21) avec 16 points au compteur, à 7 sur 30 aux tirs! Et, au passage, un nouveau record avec trois points marqués dans le deuxième quart-temps, la pire performance de leur histoire. Pire que les six points en un quart-temps face à la Grèce au premier tour de l'Euro-2005.
Le calvaire des Bleus a continué jusqu'à la 26e minute, le temps d'être menés de dix points (23-33). Comme la veille, leur mérite a alors été de ne pas baisser la tête, à l'image de Tony Parker, virevoltant dans la raquette pour 23 points au final. Mais aussi de Boris Diaw et de Nando De Colo, auteurs tous deux de deux paniers primés capitaux pour repasser devant (41-37, 30e).
Cette capacité à revenir de loin, validée dans le dernier quart-temps grâce à un Nicolas Batum décisif, est le seul vrai point positif de la soirée. Il n'est pas anodin car cela permet souvent de voyager loin dans des compétitions comme l'Euro.
A condition toutefois d'éviter le même bouillon offensif que mardi soir.