![Annulation des municipales à Istanbul : "Ceux qui avaient encore des doutes sur Erdogan sont désormais fixés" Annulation des municipales à Istanbul : "Ceux qui avaient encore des doutes sur Erdogan sont désormais fixés"](/data/posts/2022/07/24/1658658438_Annulation-des-municipales-a-Istanbul-Ceux-qui-avaient-encore-des-doutes-sur-Erdogan-sont-desormais-.jpg)
Dans la presse, ce mardi 7 mai, la décision de l’Autorité électorale turque d’annuler la victoire de l’opposition aux municipales de mars dernier à Istanbul. Les leçons de l’échec du soulèvement, la semaine dernière, des pro-Guaido au Venezuela. Le MetGala. Et le "royal baby" du prince Harry et Meghan Markle.
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Dans la presse, ce matin, la décision de l'Autorité électorale turque d’organiser un nouveau scrutin municipal à Istanbul, remportée en mars dernier par l’opposition.
L’annulation de cette victoire fait la Une de Daily Sabah – qui évoque des «irrégularités» lors du scrutin, pour justifier la décision d’en organiser un autre le 23 juin prochain. L’Autorité électorale a donc répondu favorablement à la requête de l’AKP, le parti du président Recep Tayip Erdogan – dont la carrière politique a commencé à Istanbul, après avoir officialisé, dans un premier temps, la victoire d’Ekrem Imamoglu, issu du principal parti d’opposition, le CHP – dont le journal officiel ne cite aucune réaction. «Voilà les raisons pour lesquelles l’Autorité électorale a décidé d’annuler le scrutin d’Istanbul»: autre quotidien, même argument. A en croire Millyiet, la décision des responsables électoraux, prise à 7 voix contre 4, s’expliquerait par le fait que des milliers de voix en faveur de l’AKP n’auraient pas été prises en compte en mars dernier.
«Erdogan organise une nouvelle élection à Istanbul», annonce Der Tagesspiegel, qui évoque «la pression énorm » du gouvernement sur l’Autorité électorale pour qu’elle ordonne une nouvelle élection. Le quotidien allemand rapporte le commentaire de la vice-présidente du Bundestag, Claudia Roth, qui se dit «extrêmement préoccupée», et évoque «une déclaration de guerre contre ce qu’il reste de la démocratie en Turquie». Préoccupé aussi, The Washington Examiner, aux Etats-Unis, qui déclare que «ce n’était un secret pour personne que la démocratie dérapait en Turquie», mais que ce qui vient de se produire «ne laisse plus aucune illusion sur l’état d’esprit de Recep Tayip Erdogan». La revue américaine, qui mentionne également les différences de vue entre les Etats-Unis et la Turquie sur la Syrie, affirme que l’annulation du scrutin à Istanbul montre à quel point Ankara «manque d’intérêt» pour ses relations avec l’Occident, malgré son maintien au sein de l’OTAN et son souhait affiché de rejoindre l’Union européenne. «L’interférence de l’AKP dans les élections d’Istanbul prouve à Donald Trump que le président turc n’est un ami ni des Etats-Unis, ni de la démocratie», conclut The Washington Examiner.
Donald Trump, qui soutientpar ailleurs, ouvertement l’opposant vénézuélien Juan Guaido, dont la tentative de soulèvement, la semaine dernière, a échoué. Cet échec, présenté comme «une tragédie pour le peuple vénézuélien, qui souffre depuis si longtemps» par The Washington Post, amène le journal à se demander «comment le Venezuela va désormais pouvoir avancer». D’après le quotidien, le soulèvement raté de la semaine dernière rendrait «d’autant plus urgente» la nécessité de trouver une solution – certains conseillers de la Maison-Blanche faisant pression sur le Pentagone en faveur d’ options militaires», que l’armée considèrerait toutefois avec réticence, «et à juste titre», selon le journal, qui fait aussi état du «scepticisme» de Juan Guaido à l’égard de cette option. Mais l’opposant fait-il encore partie de l’équation? Non, d’après le journal vénézuélien El Nactional - qui juge que le président de l’assemblée nationale a laissé passer son heure et qu’il revient à présent à Leopoldo Lopez, l’autre grande figure de l’opposition, actuellement réfugié à l’ambassade espagnole de Caracas, de prendre les choses en main.
Sans transition, un mot, du gala annuel du Metropolitan Museum, c’était hier soir, à New York. Comme chaque année, les stars se sont pavanées dans des tenues plus extravagantes les unes que les autres. Mention spéciale à Lady Gaga, dont l’effeuillage sur le tapis rouge a fait sensation, et à Celine Dion, la chanteuse québécoise préférée des Français. Deux tenues repérées sur le site du magazine Time.
On ne peut pas se quitter sans parler du «royal baby», of course. Après plusieurs jours d’un suspense insoutenable, Meghan Markle a enfin donné naissance à son enfant… et c’est son mari, le prince Harry, qui l’a annoncé en personne. «C’est un garçon!», s’enthousiasme The Daily Express. Et croyez-moi ou non, le papa est déjà complètement gaga, puisque selon lui, sa précieuse «petite chose» serait «à tomber», rapporte The Daily Mail. Bref, c’est le bonheur. Comme il se doit, note The Daily Mirror, Harry n’a pas oublié de saluer l’exploit de sa femme, dont il s’est dit «incroyablement fier». Un vrai conte de fées…
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