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"Algérie-Soudan : printemps arabe, saison 2"

A la une de la presse, vendredi 12 avril, ce renouveau du printemps arabe avec la chute d'Omar el-Béchir au Soudan malgré les craintes d'une confiscation de la transition politique par les militaires. L'arrestation médiatique de Julian Assange dans l'ambassade d’Équateur à Londres figure à la Une de l'ensemble de la presse internationale, inquiète de sa possible extradition vers les États-Unis.

La chute du président Omar el-Béchir annonce "la Saison 2 du Printemps arabe", à la une de Libération. Après Abdelaziz Bouteflika c’est le dictateur soudanais qui a quitté le pouvoir sous la pression populaire. Mais la victoire n’est pas totale. Si les militaires des deux pays ont pressé le départ des deux dirigeants, on les soupçonne fort, écrit Laurent Joffrin de vouloir procéder à un simple ravalement du régime. Le Temps relaie de son côté les inquiétudes de la rue sur une confiscation de la transition par les militaires. Une ingérence de l’armée que l’Orient Le Jour explique au regard de son rôle important dans l’économie et de ses défaites militaires ces dernières années. "L’armée est partie vive l’armée   !" titre le journal Aujourd’hui au Faso. Comme une fatalité, les scénarios se suivent et se ressemblent en Afrique, "le rêve de liberté risque de ne pas se réaliser".

L’arrestation manu militari de Julian Assange au sein de l’ambassade d'Equateur à Londres crée l’évènement à la une de la presse internationale. Comme une mise en garde, Le Times titre sur ces décennies de prison qui planent désormais sur le fondateur de Wikileaks, sous le coup d’accusations d’espionnage aux États-Unis.

Le journal portugais Diario de Noticias s’interroge à la une sur ce personnage qui divise   : Julian Assange est-il un héros ou un méchant   ? Activiste et défenseur de la vérité pour certains, c’est un narcissique qui a mis en péril la vie de nombreuses vies en divulguant des documents secrets américains pour d’autres.