Au Parlement israélien, les Arabes constituent la troisième force politique du pays. Mais à la veille des élections législatives, les citoyens arabes décrivent un malaise lié à un sentiment de discrimination.
Israël organise ses élections législatives mardi 9 avril . Le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, apparaît comme favori. Il n'exclut pas une alliance avec l'extrême droite, celle-là même qui décrit les citoyens arabes comme des traîtres.
Les Arabes israéliens représentent 20 % de la population du pays et constituent la troisième force politique du pays. Mais il reste très difficile pour eux de se fondre dans le paysage. Même à Haïfa, une ville souvent présentée comme un modèle de mixité, ils se sentent le plus souvent comme des citoyens de seconde zone.