![Mort du bébé de Shamima Begum, une Britannique partie rejoindre l'OEI en Syrie Mort du bébé de Shamima Begum, une Britannique partie rejoindre l'OEI en Syrie](/data/posts/2022/07/24/1658646436_Mort-du-bebe-de-Shamima-Begum-une-Britannique-partie-rejoindre-l-OEI-en-Syrie.jpg)
Le troisième enfant de Shamima Begum, cette femme britannique partie combattre avec l'organisation État islamique en Syrie à l'âge de 15 ans, est décédé, a annoncé vendredi le porte-parole des Forces démocratiques syriennes.
Le bébé de Shamima Begum, une jeune femme née en Grande-Bretagne et qui avait rejoint l’organisation État islamique (OEI) à l'âge de 15 ans, est mort en Syrie, a confirmé à l’AFP, vendredi 8 mars, le porte-parole des forces combattant les jihadistes.
Le porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), Moustafa Bali, n'a donné aucune précision sur les causes de la mort du fils de la jeune femme âgée de 19 ans aujourd'hui, et qui a été déchue en février de sa nationalité britannique pour des "raisons de sécurité".
Shamima Begum, originaire de l'est de Londres, avait donné naissance à son troisième enfant dans un camp de réfugiés du nord-est de la Syrie après avoir fui le dernier réduit de l'OEI à Baghouz. Elle avait indiqué qu'elle refuserait qu'il soit séparé d'elle pour être rapatrié tout seul au Royaume-Uni.
Ses deux précédents enfants, nés après son départ vers la Syrie, sont décédés de maladie et de malnutrition. Le bébé, lui, aurait péri des suites d'une pneumonie, a avancé le média britannique BBC en évoquant un certificat médical.
"Un enfant innocent est mort du fait qu'on ait déchu une Britannique de sa citoyenneté"
"Il est contraire au droit international de rendre une personne apatride, et maintenant un enfant innocent est mort du fait qu'on ait déchu une Britannique de sa citoyenneté. C'est un manque de sensibilité et d'humanité", a réagi sur Twitter Diane Abbott, députée et figure de l'opposition travailliste.
Le cas de Shamima Begum a illustré le dilemme auquel sont confrontés les pays occidentaux au sujet d'un éventuel rapatriement de leurs ressortissants ayant rejoint l'OEI en Irak et en Syrie et qui ont désormais fui la poche encore tenue par les jihadistes dans l'est de la Syrie.
Le Royaume-Uni, frappé par une série d'attentats en 2017 revendiqués par le groupe jihadiste, avait été choqué par certaines déclarations de la jeune femme qui affirmait ne pas regretter son départ vers la Syrie.
Avec AFP