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L'agence nord-coréenne KCNA a annoncé, dimanche, que Kim Jong-un avait quitté Pyongyang pour un second sommet avec Donald Trump après leur face-à-face historique de Singapour en juin. Cette rencontre est prévue les 27 et 28 février au Vietnam.
Le train blindé du leader nord-coréen Kim Jong-un traversait la Chine, dimanche 24 février, vers le Vietnam, dont la capitale doit accueillir le deuxième sommet avec le président américain, Donald Trump.
Le convoi a traversé samedi le pont qui relie la Corée du Nord à la ville chinoise de Dandong, ont rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap et le site spécialisé NK News.
L'agence officielle nord-coréenne KCNA a annoncé à l'aube de dimanche que Kim Jong Un avait quitté Pyongyang pour son second sommet avec le président des États-Unis après leur face-à-face historique de Singapour en juin. Cette deuxième rencontre est prévue les 27 et 28 février.
Une odyssée de près de 4 000 km
L'arrivée du train en Chine fait suite à des spéculations entourant les préparatifs de la rencontre américano-nord-coréenne prévue mercredi et jeudi à Hanoï. Plusieurs sources vietnamiennes avaient indiqué en privé que Kim Jong-un, dont les déplacements ne sont jamais annoncés officiellement à l'avance, arriverait par le train jusqu'à la gare de Dong Dang, frontalière de la Chine, avant de gagner Hanoï par la route.
Samedi, des journalistes de l'AFP ont vu des militaires vietnamiens déployés à la gare ainsi que le long de la route conduisant à la capitale, distante de 170 km. Les autorités ont déjà annoncé la fermeture partielle de cette route à compter de mardi, laissant supposer que le dirigeant nord-coréen l'emprunterait à ce moment-là.
Le ministère vietnamien des Affaires étrangères a par ailleurs annoncé que Kim Jong-un effectuerait "dans les prochains jours" une visite officielle dans le pays, mais sans fournir de dates exactes.
Voyager en train depuis Pyongyang serait une odyssée de près de 4 000 km, du nord au sud de la Chine, soit plus de 60 heures pour un convoi blindé qui dépasse péniblement les 60 km/h.
"Indépendance"
Pour le sommet de Singapour, M. Kim avait voyagé à bord d'un avion chinois. Il s'était rendu à Pékin une semaine plus tard pour rencontrer Xi Jinping. Prendre le train permettrait cette fois au dirigeant nord-coréen de marquer son "indépendance" à l'endroit de Pékin, estime Jeong Young-tae, de l'Institut d'études nord-coréennes à Séoul.
Après une grave dégradation du fait des essais nucléaires nord-coréens, les relations entre Pyongyang et Pékin se sont spectaculairement réchauffées l'an dernier avec l'annonce de la fin des essais atomiques du régime stalinien.
La Chine, seule alliée de Pyongyang, plaide pour une levée progressive des sanctions internationales qui pèsent sur le régime nord-coréen, tout en continuant à réclamer une dénucléarisation complète du pays.
C'est ce point qui sera également le plus attendu de la rencontre Kim-Trump. Lors de leur sommet de Singapour, les deux hommes se sont mis d'accord sur une vague déclaration en faveur de la dénucléarisation de la péninsule coréenne, mais les négociations n'ont guère progressé sur ce que cela signifie concrètement.
Avec AFP