
Le XV de France s'est imposé, samedi, pour la première fois du Tournoi des VI nations. Sur la pelouse du Stade de France, les hommes de Jacques brunel ont battu l'Écosse 27 à 10.
L'équipe de France de rugby s'offre un bol de frâcheur. Après deux défaites, le XV de France a enfin relevé la tête, samedi 23 février, dans le Tournoi des VI nations en battant l'Écosse 27 à 10 au Stade de France.
Il faut évidemment se garder de tirer des conclusions définitives sur un éventuel renouveau des Bleus après ce succès face au XV du Chardon, trop diminué par l'absence de six titulaires, dont ses deux facteurs X derrière (Finn Russell et Stuart Hogg), pour espérer s'imposer à Saint-Denis pour la première fois depuis 20 ans.
???????????????????????????????????? VICTOIRE ! Jusqu'au bout, les Bleus auront montré une image conquérante ???? #FRAECO #XVdeFrance #NeFaisonsXV pic.twitter.com/8fvwXXXdOi
FF Rugby (@FFRugby) 23 février 2019Dans deux semaines, l'Irlande, chez elle à Dublin, sera un adversaire autrement plus redoutable et un révélateur bien plus fiable de la situation de ce XV de France, à sept mois de la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre).
Le XV de France est apparu encore friable, comme en témoigne sa dernière demi-heure avant de marquer ses deux derniers essais, où il a plié sous les assauts écossais, mais sans rompre. Parvenant, par son courage en défense, ici par un plaquage de Gaël Fickou (56), là par un autre de Yoann Huget (70), à éviter d'encaisser un essai qui aurait fait ressurgir les démons des récentes victoires échappées au Stade de France.
Mais joueurs comme spectateurs de l'enceinte de Saint-Denis, quasiment pleine pour la première fois depuis un an, ne devraient pas bouder leur plaisir d'un premier succès dans le Tournoi après les deux revers inauguraux. Invraisemblable face au pays de Galles (24-19), dans cette même enceinte après avoir dilapidé un avantage de seize points, puis dans les grandes largeurs en Angleterre (44-8).
Cette victoire éteint d'abord le spectre d'une première Cuillère de bois dans le Tournoi depuis 1957, et vient un peu alléger la chape de plomb qui pèse au-dessus des Bleus.
Avec AFP