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Le président vénézuélien Nicolás Maduro s'est dit, mercredi, disposé à mener des pourparlers avec l'opposition, une semaine après que l'opposant Juan Guaido s'est autoproclamé chef d'État par intérim du pays.

Face à la pression internationale, Nicolás Maduro a changé de ton. Le président vénézuélien a déclaré, merccredi 30   janvier, être disposé à mener des pourparlers avec l'opposition, avec la participation de médiateurs internationaux, rapporte mercredi l'agence de presse russe RIA.

"Je suis prêt à m'asseoir à la table des négociations avec l'opposition pour discuter, pour le bien du Venezuela, la paix et le futur du pays", a dit le dirigeant socialiste, cité par RIA.

Cette déclaration intervient une semaine après que l'opposant Juan Guaido, également président de l'Assemblée nationale, s'est autoproclamé chef d'État par intérim et a été immédiatement reconnu comme tel par les États-Unis. Il a appelé à de nouvelles manifestations ce mercredi.

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"Ce serait très bien d'organiser des élections législatives plus tôt, cela constituerait une très bonne forme de discussion politique, une bonne solution par le vote populaire", a également déclaré Nicolas Maduro.

À la demande du procureur général vénézuélien Tarek Saab, et alors que les États-Unis ont averti que ceux qui tenteraient de nuire à Juan Guaido feraient face à de "graves conséquences", la Cour suprême vénézuélienne a approuvé mardi l'ouverture d'une enquête préliminaire contre Juan Guaido, interdisant à celui-ci de quitter le pays et ordonnant le gel de ses comptes bancaires.

Le président de l'Assemblée nationale, qui conteste la légitimité de Nicolás Maduro et réclame de nouvelles élections. Une demande soutenue par L'Union européenne et la plupart de ses États membres, dont l'Espagne et la France.

Avec Reuters et AFP