Dans la presse, vendredi 18 janvier, la "paralysie quasi totale" de la Tunisie à l'occasion de la grève générale du secteur public, les relations tendues entre la France d'Emmanuel Macron et l'Italie de Matteo Salvini, mais aussi le retour sur le devant de la scène de Silvio Berlusconi.
C’est un succès pour le puissant syndicat UGTT en Tunisie qui annonce 95 % de fonctionnaires en grève dans tout le pays. Le quotidien le Temps titre sur une "paralysie quasi-totale du pays" : écoles et universités fermées, transports en commun à l’arrêt tout comme l’aéroport de Tunis.
Le quotidien pan-arabe Al Arab titre sur une grave crise qui ouvre la voie à un affrontement entre syndicats et gouvernement. Selon des experts, la détérioration de la situation économique et sociale est due à l’absence de vision globale et de réformes structurelles du gouvernement. Le quotidien Al Araby Aljadeed anticipe de son côté une amplification de cette contestation dans les semaines qui viennent alors que le gouvernement semble atone.
Les relations entre la France et l’Italie sont loin d’être au beau fixe. C’est même "la grande brouille" à la une du journal Le Figaro qui dresse une longue liste de sujets qui fâchent.
Sur la scène européenne, Emmanuel Macron veut se poser en leader du camp "progressiste" face à la montée des populistes emmenés par Matteo Salvini, le vice premier ministre italien. Mais la France est accusée d’avoir profité de la crise de 2008 pour racheter les plus beaux fleurons italiens.
En Italie, les regards se tournent désormais vers un revenant qui signe son grand retour sur la scène politique. A 82 ans, à la une de Libero le 'cavaliere' remonte en selle pour les élections européennes du mois de mai, à la tête de Forza Italia. Un parti, rappelle le Corriere dela Serra, créé il y a tout juste 25 ans.