"Nous allons à Anderlecht pour continuer à avancer et pour essayer de gagner. Nous devons assurer notre qualification pour la Ligue des Champions. Il n'est donc pas question d'y aller la fleur au fusil", met en garde le défenseur de l’OL Jean-Alain Boumsong. Le club belge est prévenu. L’Olympique Lyonnais n’a pas l’intention de rendre une simple visite de courtoisie au RSC Anderlecht, en barrage retour de la Ligue des Champions.

A l’aller, l’OL avait étrillé le leader du championnat belge 5 buts à 1. Ce mardi, les hommes de Claude Puel valideront leur billet pour la Ligue des Champions si Anderlecht ne parvient pas à s’imposer 4-0 où par cinq buts d’écart si l’OL marque deux fois ou plus. Une marge conséquente qui donne statistiquement plus de 98 % de chances de qualifications au club rhodanien.

Sauf cataclysme, Lyon devrait donc valider ce soir sa dixième qualification consécutive en Ligue des Champions. Le véritable enjeu de cette rencontre est presque ailleurs. Après avoir investi plus de 70 millions d’euros dans son recrutement, l’Olympique Lyonnais ne peut se contenter d’assurer. À l’image du rival bordelais, l’OL, deuxième de Ligue 1 avec sept points en trois rencontres, doit impérativement marquer les esprits et se rassurer avant de recevoir Nancy en championnat la semaine prochaine.

Se rassurer défensivement

Plus qu’un défi, le match du jour à Anderlecht constitue un test pour l’effectif rhodanien. L’entraîneur Claude Puel, qui aurait pu profiter du break réalisé par ses joueurs à l’aller pour faire tourner son effectif, devrait au contraire aligner son onze type à Van den Stock. Seul Lisandro Lopez, qui a des problèmes d'adducteurs, pourrait être ménagé à la pointe de l’attaque des Gones.

Mais c’est de l’autre côté du terrain, en défense, que le dauphin de Bordeaux en Ligue 1 voudra surtout se rassurer. Même s’il n’a concédé que trois buts en quatre matchs de championnat, l’Olympique Lyonnais a montré quelques signes de fébrilité en charnière centrale, où Cris et Boumsong n’ont pas fait preuve d’une solidité sans failles.

Une friabilité que l’ensemble de l’effectif lyonnais veut régler, à l’image du transfuge estival Bafétimbi Gomis : "Nous allons tenter d'aller de l'avant en cherchant à ne pas prendre de buts."

Anderlecht veut se racheter

Marquer sera justement le principal objectif du RSC Anderlecht après la déroute subie la semaine dernière à Gerland. Le club belge ne se fait plus d’illusions quant à ses chances de qualifications, et son président a reconnu que son club avait du faire face à "une super-puissance bien plus forte que ce [qu’ils attendaient]".

Mais après la gifle reçue la semaine passée, l’entraîneur Ariël Jacobs espère avant tout remobiliser ses joueurs : "Je veux que nous nous rachetions partiellement, pour notre fierté d’abord et pour l’image du club ensuite."

Une opération rédemption nécessaire à l’approche du choc de la Jupiler Ligue face au champion en titre, le Standard de Liège.