Dans la presse, mercredi 21 novembre, la nomination du sud-coréen Kim Jong Tang à la tête d’Interpol, après la levée de boucliers provoquée par la candidature d’un Russe. Le spectacle de Donald Trump avec ses dindes. Et les méfaits de l'alcool au curling.
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Dans la presse, mercredi matin, la nomination du sud-coréen Kim Jong Tang à la tête d’Interpol, l’organisation policière internationale, après que la candidature d’un Russe a provoqué une véritable levée de boucliers.
Quelques heures, seulement, avant que les délégués d’Interpol réunis à Dubaï prennent leur décision, The Times avait lancé l’offensive contre la candidature d’Alexandre Prokoptchouk, l’actuel vice-président de l’organisation, présenté par le journal comme "le candidat du Kremlin". "L’homme du KGB, l’ancêtre de l’actuel FSB, pressenti pour être le prochain patron d’Interpol", alertait le quotidien britannique, en assurant qu'Alexandre Prokoptchouk travaillait toujours pour les services de renseignement russes, selon ses sources. Le scénario de sa nomination à la tête d’Interpol, en remplacement du chinois Meng Hongwei, actuellement détenu dans son pays, a en tout cas donné des sueurs froides à l’ancien oligarque russe Mikhail Kodhorkovsky, aujourd’hui exilé en Suisse, qui a écrit dans The Guardian qu’une telle hypothèse serait totalement "folle", alors que la Russie est plongée dans "l’ère Poutine".
"Le Kremlin n’est pas le seul à instrumentaliser la coopération policière internationale pour pourchasser ses opposants à travers le monde, mais il est l’un des plus actifs à le faire", assurait l'opposant, déjà inquiet de la façon dont "les groupes criminels actuellement au pouvoir utilisent le système légal pour protéger les intérêts de leur dirigeant, contre ceux du peuple russe". "L’homme de Poutine à la tête d’Interpol ?" mettait également en garde The Wall Street Journal, qui estime, lui aussi, que "l’agence de police globale est déjà devenue une arme pour les dictateurs". L e quotidien américain faisait état de l'inquiétude des États-Unis, où le secrétaire d'État américain Mike Pompeo avait indiqué que son administration " soutenait fermement " le candidat sud-coréen.
Aux États-Unis, Donald Trump a traditionnellement gracié, mardi, la dinde de Thanksgiving à la Maison-Blanche. "Cette dinde est si chanceuse", a plaisanté pour l’occasion le président, en parlant de cette jolie petite dinde appelée "Peas" (petits pois). "Je n'ai jamais vu une dinde aussi belle", a-t-il ajouté, avant d'affirmer que "Carrots" (carotte), une autre dinde graciée en même temps que sa congénère, avait contesté à celle-ci le "titre" de dinde de Thanksgiving. "Peas a gagné grâce à une élection juste et transparente. Malheureusement, Carrots a refusé de reconnaître sa défaite et a redemandé un décompte des voix", a-t-il ironisé, dans une allusion aux résultats très serrés de l'élection des sénateurs et gouverneurs en Floride, avant de continuer à filer la métaphore, en prévenant que même graciées, les dindes pourraient toujours être inquiétées par des "citations à comparaître" – allusion, cette fois, à d’éventuelles poursuites menées contre son entourage par les démocrates. Des plaisanteries qui n’amusent pas du tout, mais alors pas du tout The Washington Post, qui ne partage visiblement pas le même sens de l’humour que Donald Trump et éreinte sa prestation d’hier, qualifiée de "reality show combinée au théâtre de l’absurde". Dans le dessin de Phil Hands, publié sur Twitter, c’est Donald Trump, la dinde, menacée de se faire couper le cou par le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur les liens présumés de son équipe avec la Russie lors de la campagne présidentielle. "C’est pas grave, dit Donald Trump, je peux toujours me gracier moi-même". Il est vrai que l e président américain a déjà déclaré qu’il avait un droit absolu à se gracier lui-même en cas de condamnation.
On ne se quitte pas là-dessus. Boire ou jouer au curling, il faut choisir : quatre Canadiens, dont un champion olympique, Ryan Fry, ont été exclus, dimanche, de la Classique de curling de Red Deer, en Alberta, à cause d'"un comportement inacceptable", attribuable à l’abus d'alcool. "Ils ont joué au curling et ils étaient extrêmement saouls, a expliqué un responsable du tournoi. Ils ont cassé des balais et proféré des jurons. C’est un comportement inacceptable que personne ne veut regarder ni entendre" . Depuis, Ryan Fry a présenté ses excuses pour son attitude "irrespectueuse et déplacée" via un communiqué. Lu sur le site Deadspin .
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