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À Athènes, les pompiers reprennent timidement la situation en main

Grâce à un affaiblissement des vents, les pompiers grecs, soutenus par plusieurs canadairs et hélicoptères européens, sont parvenus à repousser, ce lundi, les incendies qui ont ravagé des milliers d'hectares aux portes d'Athènes.

Les pompiers grecs ont profité, ce lundi, de l'affaiblissement des vents pour repousser les incendies qui ont dévasté des milliers d'hectares aux portes d'Athènes, ces trois derniers jours, et contraint de très nombreux
habitants à fuir leur domicile.

Les autorités ont fait savoir qu'il ne restait qu'un front important menaçant directement des habitations. "Les feux se développent avec moins d'intensité que ces derniers jours", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Evangelos Antonaros, qui a précisé que les estimations des dégâts commenceraient dès que les incendies auraient été éteints.

Pour la première fois ce lundi, les flammes ont atteint la proche périphérie de la capitale grecque. Certains foyers se situaient à 30 km seulement de la ville.

 
Des milliers de personnes ont dû fuir leur domicile menacé par le feu, qui a atteint les faubourgs nord de la capitale. Certains habitants se sont joint aux pompiers pour tenter de sauver leurs biens en combattant les flammes par leurs propres moyens.

Un appel à l’aide trop tardif ?

La presse grecque accuse les autorités d’avoir sous-estimé la menace des feux. Selon elle, les secours auraient trop tardé à se coordonner et à solliciter l’aide internationale.

Ce lundi, trois avions et trois hélicoptères autrichiens, ainsi que deux canadairs français supplémentaires, devaient rejoindre les quatre avions mis à disposition dès dimanche par l’Italie et la France. L’île voisine de Chypre a également dépêché un hélicoptère.

Sur place, des centaines d’hommes, militaires et pompiers, épaulés par plus de 130 véhicules, 12 avions et sept hélicoptères, luttent toujours contre les flammes.

Depuis vendredi, plus de 15 000 hectares ont été détruits par le feu. Le préfet d’Athènes, Yannis Sgourois, parle d’une "indescriptible catastrophe écologique". Pour les autorités, ces incendies seraient plus importants que ceux de 2007, qui avaient ravagé plus de 250 000 hectares et provoqué la mort de 77 personnes.

Tags: Incendie, Grèce,