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"Le string n'est pas une preuve de consentement"

Dans la presse, jeudi 15 novembre, une enquête sur la disparition du jésuite italien Paolo Dall-Oglio il y a 5 ans à Raqqa, en Syrie. L’indignation des Irlandaises face aux "stéréotypes" véhiculés dans les procès pour viols présumés. Du rififi entre Cuba et le Brésil. Et un arbitre de foot adepte du jeu "pierre-feuille-ciseaux".

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Dans la presse, jeudi matin, cette enquête de La Croix, sur la disparition du jésuite italien Paolo Dall’Oglio, enlevé à Raqqa, en Syrie, il y a 5   ans.

Après dix mois d’enquête, pour tenter de retrouver la trace du fondateur du monastère de Mar Moussa, au nord de Damas, le journal chrétien français dit avoir retrouvé des témoins directs de son enlèvement, qui donnent les noms de ses ravisseurs présumés, des chefs du groupe État islamique bien connus, selon La Croix. Le journal revient aussi sur l'engagement du père Dall’Oglio auprès des Syriens, et la façon dont ce "colosse féru de politique" avait embrassé la cause des insurgés contre le régime de Bachar El-Assad, dès le début de la révolution, en 2011, jusqu’à appeler à un soutien armé en faveur des rebelles, ce qui lui avait valu d’être expulsé en juin 2012. Paolo Dall’Oglio était revenu clandestinement en Syrie l’année suivante, avant d’être enlevé à la fin du mois de juillet 2013.

Il est aussi beaucoup question dans la presse de l’indignation provoquée par une avocate irlandaise qui a pris la défense d’un homme accusé de viol en évoquant… le string porté ce jour-là par sa victime présumée. D’après The Irish Independent, ces propos ont amené des centaines de femmes à publier une photographie de leurs sous-vêtements sur Twitter, accompagné du hashtag #ThisIsNotConsent – "ceci n'est pas un consentement". "Les strings ne parlent pas", ont également martelé les manifestantes rassemblées hier à Dublin et devant le tribunal de Cork, où s’est déroulé le procès qui a débouché sur la relaxe de l’accusé, la semaine dernière. Un verdict encore trop fréquent dans les procès pour viols, selon les associations de défense des femmes, qui dénoncent un argument nourrissant "les stéréotypes" toujours trop souvent véhiculés, selon elles, dans les affaires de viols présumés.

En Amérique du Sud, le régime cubain annonce qu’il va faire rentrer les milliers de médecins qu'il envoie au Brésil depuis cinq ans. D’après le journal officiel cubain Granma, cette décision du ministère de la Santé fait suite aux critiques Jair Bolsonaro sur le manque de professionnalisme supposé des médecins cubains engagés dans ce programme humanitaire, qui constitue par ailleurs une grande source de revenus pour l'île. "Je doute que vous aimeriez être reçus par des médecins cubains", a déclaré à des journalistes le président élu, cité par A Folha de Sao Paulo, qui évoque le chiffre de 8   500 médecins cubains officiant actuellement au Brésil.

Avant de nous dire "au revoir", je vous propose de jeter un œil à L’Équipe, qui nous apprend que l'arbitre David McNamara a été suspendu 21 jours par la Fédération de foot anglaise pour avoir oublié sa pièce au vestiaire et donc réalisé son toss – le pile ou face pour déterminer de quel côté vont jouer les équipes… en réalisant un "pierre-feuille-ciseaux".

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