Les migrants honduriens ont repris, jeudi, leur périple depuis Mapastepec, dans le sud du Mexique. Ils se dirigent toujours vers les États-Unis qui s'apprêtent à déployer 800 militaires à la frontière.
Alors que des milliers de migrants partis du Honduras marchent en direction des États-Unis, le Pentagone va déployer quelque 800 militaires supplémentaires à la frontière avec le Mexique.
Ces troupes de l'armée régulière, qui pourraient être envoyées depuis plusieurs bases militaires du pays, viendront renforcer les plus de 2 000 réservistes de la Garde nationale déjà sur place depuis le printemps. Le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, doit officialiser jeudi le nouveau déploiement, a précisé un responsable du Pentagone à l’AFP.
Brandon Judd of the National Border Patrol Council is right when he says on @foxandfriends that the Democrat inspired laws make it tough for us to stop people at the Border. MUST BE CHANDED, but I am bringing out the military for this National Emergency. They will be stopped!
Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 25 octobre 2018Les renforts comprendront des médecins et des ingénieurs et apporteront principalement un soutien logistique et matériel, dont des tentes et des véhicules.
Les milliers de migrants se trouvent, eux, à plus de 3 000 km de la frontière.
"Ils seront stoppés!"
"Les lois adoptées par les démocrates font qu'il est difficile pour nous de stopper des gens à la frontière", avait auparavant tweeté Donald Trump jeudi matin. "J'envoie l'armée pour cette urgence nationale. Ils seront stoppés !".
Le président américain avait annoncé en avril qu'il enverrait jusqu'à 4 000 membres de la Garde nationale à la frontière Sud des États-Unis. Mais seulement un peu plus de 2 000 hommes avaient finalement été déployés dans la région, où ils opèrent principalement dans un rôle de soutien afin de décharger les gardes-frontière.
Corps de réserve de l'armée américaine, la Garde nationale est déjà intervenue à la frontière en 2010, sur ordre de Barack Obama, ainsi qu'en 2006-2008 sous George W. Bush. À chaque fois, le déploiement a duré environ un an.
Avec AFP