![Migrants : Trump menace de fermer la frontière avec le Mexique Migrants : Trump menace de fermer la frontière avec le Mexique](/data/posts/2022/07/23/1658597164_Migrants-Trump-menace-de-fermer-la-frontiere-avec-le-Mexique.jpg)
Donald Trump a menacé jeudi de déployer l'armée et de fermer sa frontière sud si le Mexique n'intervient pas pour repousser des convois de migrants d'Amérique centrale faisant route vers les États-Unis.
Donald Trump montre les muscles. Alors que des milliers de migrants d’Amérique centrale tentent de gagner les États-Unis, le président américain a menacé jeudi 18 octobre de fermer la frontière avec le Mexique.
"Je dois, dans les termes les plus forts, demander au Mexique de stopper cet assaut - et s'il n'en est pas capable, je ferai appel à l'armée américaine et FERMERAI NOTRE FRONTIERE DU SUD !..", a-t-il tweeté, renouvelant ses menaces de couper les aides financières aux pays d'Amérique centrale concernés.
Le tweet de Donald Trump
....In addition to stopping all payments to these countries, which seem to have almost no control over their population, I must, in the strongest of terms, ask Mexico to stop this onslaught - and if unable to do so I will call up the U.S. Military and CLOSE OUR SOUTHERN BORDER!..
Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 18 octobre 2018Le cheval de bataille de Trump
À trois semaines de législatives à l'issue desquelles les républicains pourraient perdre leur majorité au Sénat et/ou à la Chambre des représentants, Donald Trump enfourche de nouveau l'un de ses principaux chevaux de bataille, qui a contribué à sa victoire présidentielle en 2016. Selon lui, cette marche est "aiguillée" par les démocrates. Le milliardaire républicain accuse le parti d'opposition d'être en faveur de l'ouverture des frontières et à l'origine de lois qu'il juge laxistes.
Environ 2 000 migrants ont quitté samedi San Pedro Sula, au Honduras, après un appel sur les réseaux sociaux. Ils ont ensuite franchi la frontière avec le Guatemala à Esquipulas, et certains avaient atteint jeudi la capitale guatémaltèque. Un autre millier de Honduriens ont franchi mercredi la frontière avec le Salvador avec l'intention de traverser le pays pour rejoindre la marche au Guatemala.
Plusieurs migrants ont raconté qu'ils attendaient que le reste de la marche arrive, afin de traverser la frontière en masse dans l'espoir de déborder les autorités mexicaines, qui ont annoncé qu'elles arrêteraient toute personne ne possédant pas de papiers.
Une visite de Mike Pompeo
Après avoir rencontré jeudi le président du Panama Juan Carlos Varela afin de discuter des "problématique régionales", le ministre des Affaires étrangères américain Mike Pompeo doit discuter vendredi avec le président sortant du Mexique Enrique Pena Nieto, pour aborder notamment la lutte contre l'immigration illégale, selon un communiqué du Département d'État.
Plus de 500 000 personnes traversent chaque année illégalement la frontière sud du Mexique pour tenter ensuite de remonter vers les États-Unis, selon des chiffres de l'ONU. Nombre d'entre elles fuient la violence et la pauvreté au Guatemala, au Salvador et au Honduras. Durant leur passage au Mexique, elles sont souvent victimes d'abus de la part de bandes criminelles et de trafiquants d'êtres humains.
Avec AFP ret Reuters