À la une de la presse, ce jeudi 26 septembre, la déclaration de Donald Trump, qui s'est dit favorable à une solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien, la visite d'État du président turc en Allemagne, un espion russe présumé, identifié, le succès des "engins de déplacement personnel", et la mésaventure d'un kayakiste néo-zélandais.
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À la une de la presse, ce jeudi matin, cette déclaration de Donald Trump, qui s’est dit, favorable, mercredi, et pour la première fois, à une solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
"Je pense que c’est la meilleure solution", a lancé le président américain, lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien, en marge de l’assemblée générale de l’ONU. Cette déclaration est à la une du Jerusalem Post. Donald Trump, qui se contentait de dire, jusqu’à présent, qu’il soutiendrait cette solution si les deux camps l’acceptaient, s’est même dit convaincu que les Palestiniens accepteront de reprendre les négociations et assuré que lui-même présenterait un plan de paix d’ici "deux à quatre mois". "Trump soutient la création d’un État palestinien", veut croire Arab News. D’après le journal saoudien, un haut responsable palestinien aurait toutefois "rejeté" les déclarations du président américain, qu’il a accusé de soutenir des politiques qui "détruisent les espoirs de paix", en ajoutant que ces déclarations "ne suffiraient pas à faire revenir les Palestiniens à la table des négociations".
À la une, également, la visite d'État, à partir de jeudi, du président turc Recep Tayip Erdogan en Allemagne, censée réconcilier les deux pays. "La Turquie et l’Allemagne ont besoin l’une de l’autre pour faire face à la série de crises globales actuelles", plaide le journal turc Daily Sabah , qui cite l’analyse de l’universitaire Kemal Inat : "Les questions sécuritaires, énergétiques, économiques, et la crise syrienne, ont rapproché la Turquie et l’Allemagne, dans un contexte où toutes deux ont perdu confiance dans les États-Unis".
Outre-Rhin, la visite de Recep Tayip Erdogan suscite pourtant un malaise, dont témoigne Der Tagesspiegel , qui qualifie le président turc d'"invité encombrant". Le quotidien allemand, qui rappelle que le refroidissement des liens entre l’Allemagne et la Turquie remonte à 2016, lorsqu’Ankara avait accusé Berlin de mollesse après le coup d’État manqué contre Erdogan, dénonce, entre autres, les violations des droits de l’Homme en Turquie et l’instrumentalisation de la justice pour réduire l’opposition au silence. En France, la "réconciliation" affichée entre l’Allemagne et la Turquie est présentée par La Croix comme une "lune de miel de circonstance", que le chercheur Kristian Brakel explique par l’impossibilité, pour la Turquie, de "se brouiller, au même moment, avec les Européens et les Américains, alors que son économie est en crise".
L’Allemagne traverse, elle, une crise politique. Angela Merkel, de plus en plus contestée, vient d’essuyer un nouveau revers. D’après Le Figaro , la défaite de son candidat à la tête du groupe CDU/CSU au Bundestag est un coup dur pour la chancelière, confrontée à l’érosion de son pouvoir et aux critiques de plus en plus virulentes sur sa politique migratoire.
Il est aussi beaucoup question, ce matin, des révélations d’un site d’investigation britannique, qui affirme que l’un des deux auteurs présumés de l’empoisonnement de Sergueï Skripal, serait un agent du renseignement russe. Selon Bellingcat , Ruslan Bechirov serait en réalité le colonel Anatoli Tchepiga, un officier du GRU décoré de hautes distinctions. Le site d'investigation publie la photo d’un passeport russe datant de 2003, celle d’un homme qui ressemble effectivement beaucoup au "Ruslan Boshirov" de la photo diffusée par la police britannique." La vraie identité de l’assassin de Skripal révélée", titre The Independent, qui a visiblement oublié le principe de la présomption d’innocence. Pas d’états d’âme non plus du côté de Metro : "Le tueur à gages au Novichok est un héros de guerre de Poutine". Le journal gratuit poursuit : "Le Russe qui a assuré être un simple touriste a été démasqué. C’est un colonel espion".
On parle aussi ce matin du succès des "engins de déplacement personnel". Si vous habitez en ville, vous n’avez pas pu les louper, slalomant, roulant à toute allure, au point de provoquer parfois quelques frayeurs. Libération demande donc à ce que leur usage soit rapidement réglementé. À ceux qui s’emmêleraient un peu les pinceaux, le journal propose un petit récapitulatif pour distinguer draisienne, trottinette électrique, roller classique, hoverboard, gyropode, monoroue et gyroroue, autant d'engins qui demandent un indéniable talent d’équilibriste.
Quant à ceux qui préfèrent l’élément aquatique et le kayak, je leur recommande de jeter un cil au site Stuff , qui raconte la mésaventure pas banale d’un kayakiste néo-zélandais, qui s’est retrouvé au beau milieu d’une bagarre entre un phoque et un poulpe, qui lui a administré, au passage, une gifle retentissante. Et si finalement le moyen de locomotion le plus sûr était nos pieds ? Personnellement je suis comme l’écrivait Rimbaud, "un piéton, rien de plus".
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