Le Paris Saint-Germain s'est incliné mardi à Anfield face à Liverpool (3-2), lors de la première journée de la Ligue des champions. Roberto Firmino a arraché la victoire pour les Reds dans le temps additionnel.
Un but dans les dernières secondes de l'attaquant de Liverpool Roberto Firmino a fait tomber le Paris Saint-Germain (3-2), mardi 18 septembre à Anfield, lors de la 1re journée de la Ligue des champions.
Le PSG n'a perdu que dans les derniers instants, et a quand même remonté deux buts ; mais la différence de qualité entre le finaliste de la dernière Ligue des champions et l'équipe qui tient la C1 comme son objectif ultime a été criante.
Quand Mbappé a égalisé sur la première vraie (très) bonne action de Neymar, à la 83e minute, le PSG a pu croire avoir réalisé une superbe opération.
Mené au score depuis la 30e minute et le but de Daniel Sturridge, vite aggravé par l'impitoyable James Milner sur penalty (36e, s.p.), il a malgré la réduction du score de Thomas Meunier (40e) souffert le martyre sur la pelouse d'une équipe de Liverpool qui a disputé le match à son rythme habituel – étourdissant.
Al-Khelaïfi de plus en plus mesuré
Mais Firmino, incertain pour le match après sa blessure à l'œil contre Tottenham samedi et entré en jeu seulement à la 72e minute, a douché le PSG et ses chauds supporters après deux minutes – sur trois – de temps additionnel. De quoi faire de Liverpool le premier leader de ce groupe C, puisque Naples a fait match nul sur le terrain de l'Étoile rouge de Belgrade (0-0).
En attendant la manche retour entre les deux favoris du groupe, le 28 novembre au Parc des Princes, Liverpool devra défier les Italiens, tandis que Paris aura a priori la partie plus facile le 3 octobre à domicile, contre les Serbes de Belgrade.
Ce premier résultat est bien négatif pour le PSG de Thomas Tuchel. Lundi, l'entraîneur allemand avait prudemment affirmé que le PSG était "un challenger en Ligue des champions, pas encore un favori". Et après des années à avoir clamé que l'objectif du PSG était de gagner la coupe aux grandes oreilles, son président Nasser Al-Khelaïfi est désormais plus mesuré : il est question d'"aller le plus loin possible", comme il l'a dit à L'Équipe. À l'heure qu'il est, Liverpool semble en effet un peu mieux armé.
Avec AFP