Après un tir de roquette, l'aviation israélienne a bombardé jeudi un bâtiment dans la ville de Gaza, faisant au moins 18 blessés parmi les Palestiniens. L'incertitude régnait jeudi soir autour d'une éventuelle trêve.
Au moins 18 Palestiniens ont été blessés jeudi 9 août dans le centre de la ville de Gaza par une nouvelle frappe de l'armée israëlienne, après une pause de quelques heures dans les hostilités engagées la veille au soir, a indiqué le ministère gazaoui de la Santé.
La frappe israélienne a touché les environs d'un bâtiment de plusieurs étages qui
servait, selon l'armée israélienne, de Q.G au Hamas.
Auparavant, des témoins palestiniens avaient rapporté trois autres frappes israéliennes dans le territoire, en possible représailles au tir d'une roquette tombée dans les environs de Beer-Sheva, dans le sud d'Israël, malgré l'annonce préalable par les groupes armés palestiniens d'un arrêt de leurs tirs.
Trêve imminente ou nouvelle flambée de violences ?
Difficile de dire si ces actes hostiles préludent à un nouvelle flambée de violences dans un avenir proche ou soldent les comptes pour le moment après la poussée de fièvre de la nuit précédente.
Réuni jeudi soir par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le cabinet de sécurité, panel restreint examinant les questions les plus stratégiques, a "ordonné à l'armée de continuer à agir avec force" contre les groupes armés palestiniens.
Mais deux responsables palestiniens ont déclaré à Reuters jeudi soir qu'Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, s'étaient entendus sur la mise en place d'une trêve.
Avec AFP et Reuters