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Alors qu'une première salve de sanctions rétablies par les États-Unis contre l'Iran est entrée en vigueur mardi, Donald Trump a prévenu que les entités qui ne réduiront pas leurs activités avec Téhéran s'exposent à de graves conséquences.
Le président américain, Donald Trump, a lancé, mardi 7 août, un avertissement aux pays qui persisteraient à commercer avec l'Iran après le rétablissement des sanctions contre Téhéran dans la nuit de lundi à mardi.
"Les sanctions contre l'Iran sont officiellement en place. Ce sont les sanctions les plus dures jamais imposées et en novembre elles augmentent encore à un autre niveau", a tweeté Donald Trump. "Quiconque faisant des affaires avec l'Iran ne fera PAS d'affaires avec les États-Unis. Je demande la PAIX MONDIALE, rien de moins", a-t-il ajouté.
The Iran sanctions have officially been cast. These are the most biting sanctions ever imposed, and in November they ratchet up to yet another level. Anyone doing business with Iran will NOT be doing business with the United States. I am asking for WORLD PEACE, nothing less!
Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 août 2018Les sanctions ont été décidées à la suite du retrait unilatéral en mai de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 avec les grandes puissances. Quelques heures avant leur entrée en vigueur , le président iranien, Hassan Rohani, a crié lundi soir à la "guerre psychologique" et écarté toute négociation sur un nouvel accord réclamé par Washington.
Colère en Russie
Les sanctions comprennent des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières, ainsi que des mesures pénalisantes sur les achats dans le secteur automobile et l'aviation commerciale.
Elles devraient accentuer la détérioration d'une économie iranienne moribonde, qui a provoqué la semaine dernière des protestations dans plusieurs villes contre notamment le chômage et l'inflation, alors que le rial iranien a perdu près des deux tiers de sa valeur en six mois avant de se reprendre un peu ces derniers jours.
Les mesures américaines ont suscité la colère de la Russie qui a assuré qu'elle ferait "tout le nécessaire" pour sauver l'accord nucléaire. "La communauté internationale ne doit pas accepter que des réussites importantes d'une diplomatie multilatérale soient sacrifiées par les ambitions américaines concernant un règlement de comptes avec l'Iran", a-t-elle martelé.
Les Européens, eux aussi signataires de l'accord, s'étaient d'emblée dit déterminés à sauver le texte et à "protéger les opérateurs économiques européens engagés dans des affaires légitimes avec l'Iran". Une législation spécifique en ce sens doit entrer mardi en vigueur, ce qui n'a pas empêché l'allemand Daimler d'annoncer l'arrêt de ses activités en Iran.
Habitués à l'hostilité des États-Unis envers leur pays, beaucoup d'Iraniens accusent leurs propres dirigeants de ne pas avoir trouvé de solution à la crise et ils sont nombreux à avoir mis des dollars de côté et fait des provisions ces derniers jours.
Avec AFP