Les débats dans la presse lundi tentent de faire la lumière sur l'affaire Benalla et une communication "anachronique" d'Emmanuel Macron, pris à son propre "piège de l'exemplarité". Ailleurs, la tournée diplomatique de Xi Jinping en Afrique est analysée dans la presse chinoise et africaine, partagée entre enthousiasme et rejet des velléités expansionnistes de Pékin. Enfin, la presse allemande encaisse la frappe de Mesut Ozil : le footballeur quitte la sélection nationale en évoquant du "racisme".
Les débats dans la presse française, lundi 23 juillet, se nourrissent toujours largement de l'affaire Benalla et du "silence qui fait du bruit" d'Emmanuel Macron, à la une de l’Opinion. Un silence intenable pour Arnaud Benedetti, qui observe une "appréhension anachronique d’un contexte qui n’est plus celui des années Mitterrand". Selon l’auteur d’un "Coup de com' permanent", "le temps de la crise, instantané, frénétique ne se satisfait pas du temps des institutions".
Pour le politologue Olivier Rouquan, si Emmanuel Macron reste silencieux, c’est qu’il est pris à son propre piège de la " République exemplaire", thème central de sa campagne présidentielle.
La presse internationale s’intéresse à la tournée diplomatique du président chinois sur le continent Africain. Le China Daily titre sur le discours de Xi Jinping au Sénégal, qui insiste sur "l’importance de l’Afrique". Dans son édito, le journal chinois promet que cette visite va permettre "de hisser les relations à un niveau supérieur".
Au Rwanda, où le président chinois fait escale, The New Times appelle dans son édito les Rwandais "à construire plus de liens avec la Chine". Le quotidien salue une relation basée sur un intérêt et un respect mutuel entre partenaires égaux (…). Une vision que ne partage pas le Sowetan en Afrique du Sud, où est attendu Xi Jinping. YALO signe un dessin très critique envers l’expansionnisme chinois et ces "terres expropriées sans compensations"…
Enfin, le départ du footballeur allemand d’origine turque Mesut Ozil qui renonce à la sélection allemande, est aussi très commenté dans la presse allemande. Il explique avoir été victime de "racisme" après l'élimination de la Mannschaft dès le premier tour du Mondial-2018. Mais c’est surtout une photo aux cotés du président Erdogan qui a lancé la polémique.