Au cœur des débats dans la presse ce mercredi 18 juillet, les futures relations post-Brexit avec l'UE qui continuent de diviser le camp conservateur britannique de plus en plus au bord de la rupture, la polémique qui ne retombe pas après la volte-face de Trump sur les soupçons d'ingérence russe dans la présidentielle de 2016, et le discours de Barack Obama à Johannesburg pour le centenaire de Nelson Mandela.
L’avenir des futures relations post-Brexit entre Londres et l’Union européenne et les tiraillements au sein du camp conservateur occupent les gros titres de la presse britannique. The Guardian évoque le soulagement de Theresa May après le rejet au parlement d’un amendement déposé par des rebelles des Tories. À six voix près, le projet de loi sur les relations commerciales après le Brexit n’a pas été amendé.
Désavouée dans son propre camp, Theresa May s’est imposée par la menace de nouvelles élections anticipées, titre The Times. Si la question d’un nouveau référendum gagne le camp conservateur, reste à savoir quelle question pourrait être posée, estime la spécialiste du Brexit Elvire Fabry dans les colonnes de La Croix.
La volte-face de Donald Trump, qui nie avoir désavoué ses services de renseignement sur les soupçons d’ingérence russe dans la présidentielle, suscite les critiques acerbes de la presse internationale. À la une de Libération, Donald Trump devient "Donald Troll", Le Temps fustige un massacre diplomatique "touche par touche", tandis que le Daily News commente les "excuses ridicules" de Donald Trump. Face au tollé, le New York Times en appelle au sens du devoir des républicains.
Le président américain n’a par ailleurs pas échappé aux attaques à peine voilées de Barack Obama, dans un discours à Johannesburg à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de Nelson Mandela. Le Sowetan titre sur une note d’espoir : "Yes we can". Une invitation à partager et réaliser le rêve de Mandela d’un monde meilleur.