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Un couple se fait arrêter dans une supérette et nous offre une scène d’action située entre "Die Hard" et "Intervilles"

En matière d'évasion, il y a Redoine Faïd, et il y a ces gens.

Rares sont les histoires de vol dans les supérettes dont on peut bien rigoler. Mais il existe quelques exceptions. La semaine dernière, la chaîne canadienne locale CTV News Edmonton a mis en ligne un extrait de vidéosurveillance retraçant la tentative d’évasion archi-ratée, pour ne pas dire anarchique, d’un jeune couple qui venait d’utiliser une carte bancaire volée dans une épicerie de la province d’Alberta, au Canada, le 25 juin 2018. Ah, pour acheter un soda. Oui, un seul soda.

Revenons rapidement sur les faits, car les événements, concentrés sur moins de trois minutes, peuvent sembler un peu confus lors d’un premier visionnage. Brittany Burke, 29 ans, et Richard Pariseau, 28 ans, sont donc dans une supérette et payent leur unique soda avec une carte bleue volée. En l’espace de quelques minutes, les forces de police, alertées, débarquent dans l’établissement et tentent d’immobiliser Richard.

Brittany, qui se croit visiblement dans un film d’espionnage, se décide à grimper dans le faux plafond

Première tentative d’évasion de l’individu, qui fonce dans le cellier, tourne en rond, et revient sur ses pas avant d’être pris en joue par l’agent de police (et de s’emparer au passage d’un paquet de bonbons, un geste dont j’ai personnellement du mal à saisir le sens – ma foi, c’est anecdotique). Pendant ce laps de temps, Brittany se dit qu’elle peut encore saisir sa chance de fuir et file à son tour dans le cellier.

Nouvelle tentative d’évasion de la part de Richard, malgré l’arme toujours pointée sur lui, et nouvel échec, cette fois du côté des bouteilles d’eau. Retour caméra sur Brittany, qui se croit visiblement dans un film d’espionnage et se décide à grimper dans le faux plafond de l’arrière-boutique. Le faux plafond finit par céder sous son poids, la faisant retomber au beau milieu du magasin, où elle se retrouve forcée de se rendre face à de nouveaux agents venus en renfort.

Selon CTV, Richard fait aujourd’hui face à 11 chefs d'accusation, dont celui de "refus d’obtempérer", quand Brittany, elle, doit répondre à trois chefs d'accusation, dont "obstruction au travail d'un officier de police" et "méfait".

Où qu’ils soient désormais, nous remercierons tout de même Brittany et Richard pour le spectacle, auquel participe activement cet agent de police déterminé à ne faire que son devoir. Et nous saluerons au passage le calme olympien des gérants de la supérette face à cet indescriptible bordel.

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