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Les États-Unis dévoilent de nouvelles sanctions liées à l'Iran

Après son retentissant retrait de l'accord sur le nucléaire iranien, Washington a annoncé, jeudi, avoir pris des sanctions contre un réseau de financement des Gardiens de la révolution. Six Iraniens et trois entreprises sont visés.

Les États-Unis ont dévoilé, jeudi 10 mai, des sanctions contre six individus et trois entreprises impliqués, selon eux, dans des opérations financières au profit de la force Al Qods, corps d'élite des Gardiens de la révolution iranienne, effectuées à travers des transferts de devises entre les Émirats arabes unis et la République islamique.

Ces sanctions, prises en coordination avec les autorités émiraties, sont les premières depuis que le président américain Donald Trump a annoncé, mardi, la sortie de son pays de l'accord nucléaire iranien.

Elles visent six individus iraniens et trois entités, accusés de faire partie d'"un large réseau d'échange de devises [ayant] fourni et transféré des millions de dollars à la Force Qods des Gardiens de la révolution", a précisé dans un communiqué le département du Trésor.

L'argent servait à financer les "activités malignes" de la force Qods, une unité d'élite chargée des opérations extérieures, et les "groupes régionaux [utilisés] par procuration".

Couper les circuits de revenus

"La Banque centrale iranienne est complice du plan [des Gardiens de la révolution] et a activement soutenu ce réseau de conversion de devises et lui a permis d'accéder à des fonds détenus dans des banques étrangères", a ajouté le département américain.

"Nous voulons couper les circuits de revenus des Gardiens de la révolution peu importe leur source et leur destination", a affirmé dans le communiqué le Secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, qui a remercié les Émirats "pour leur étroite collaboration".

Les Émirats arabes unis, alliés régionaux de Washington, ont salué la décision de Donald Trump de se retirer de l'accord nucléaire signé en 2015 avec Téhéran, même si Dubaï, membre de la fédération, entretient de solides liens commerciaux et financiers avec Téhéran.

Avec AFP