!["Des mercenaires russes en Centrafrique" "Des mercenaires russes en Centrafrique"](/data/posts/2022/07/23/1658566515_Des-mercenaires-russes-en-Centrafrique.jpg)
Dans la presse ce mardi 24 avril : le drame qui a touché hier la ville de Toronto, au Canada, où un conducteur a foncé sur la foule faisant 10 morts et 15 blessés. Des soldats et des mercenaires russes en Centrafrique. Le cinquième anniversaire de la catastrophe du Rana Plaza, au Bangladesh. Et le royal baby.
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Dans la presse, le drame qui a touché hier la ville de Toronto, au Canada, où un conducteur a foncé sur la foule, tuant 10 personnes et en blessant 15 autres.
The Star évoque «une journée d’abomination», au cours de laquelle «pas un seul élu, pas un seul officier, n’a prononcé le mot de «terrorisme»». «Ce qui vient d’arriver est horrible mais ne semble en aucun cas lié à la sécurité nationale», a déclaré le ministre de la sécurité publique. «Notre ville est souvent décrite comme un lieu froid dont les habitants sont des étrangers les uns pour les autres, mais à présent nous sommes liés par le sang et la tragédie, comme jamais peut-être auparavant», écrit le journal, tandis que The National Post espère que ce drame «ne portera pas atteinte» à la diversité de l'endroit où il s’est produit, un quartier populaire et multiethnique de Toronto. L’auteur présumé de cette attaque, qui a été neutralisé par la police, est présenté comme étant Alek Minassian, un jeune homme de 25 ans habitant, lui, la banlieue de la ville.
En Centrafrique, l’ONU a annoncé hier que des affrontements ont opposé, dimanche, un nouveau groupe armé et la Minusca, la force onusienne, dans le sud-ouest du pays. Ces violences interviennent dans un cadre de tensions croissantes depuis deux semaines, tandis que dans la capitale, Bangui, d’autres hommes armés commencent à nourrir eux aussi l’inquiétude – des soldats, des mercenaires et des conseillers russes, d’après Le Monde, qui rappelle que Moscou avait demandé au Conseil de sécurité de l’ONU, en 2017, une dérogation à l’embargo sur les armes à destination de la Centrafrique, pour faire un don de matériel militaire au gouvernement et lancer un programme d’entraînement des Forces armées centrafricaines. Mais cet accord avec Kremlin serait en train de se manifester par d’autres faits plus surprenants. Le journal affirme que les Russes ont notamment détrôné, depuis, les soldats de la Minusca, qui assuraient auparavant la garde du président centrafricain, avec un accès illimité à l’agenda et au premier cercle du président Touadéra.
Au Bangladesh, on commémore aujourd’hui le cinquième anniversaire de la catastrophe du Rana Plaza, cet immeuble de la capitale, Dacca, qui s’est effondré, faisant 1 138 morts parmi les 5 000 employés du textile qui travaillaient dans le bâtiment. À Dacca, la situation s’est depuis améliorée pour les travailleurs du textile, d’après The Dakha Tribune, qui rapporte que beaucoup d’argent, 28 millions de dollars au total, ont été dépensés pour améliorer la sécurité des ateliers de confection, mais que les ouvriers ont toujours peur de se syndiquer pour défendre leurs droits. «J’ai vu certains de mes collègues être harcelés et même menacés pour mettre un terme à leur engagement syndical», témoigne une ouvrière. Le combat des ouvriers du textile bangladais est donc loin d’être fini, comme en témoigne l’ouvrier de Dacca qui fait ce matin la une de La Croix, ployant sous un tas de vêtements, comme une bête de somme. La photo date de l’année dernière… Après le Rana Plaza, se souvient La Croix, «l’émotion a été immense à travers le monde», provoquant une prise de conscience des conditions épouvantables auxquelles sont soumis ces «forçats du travail». Cette émotion ne fut pas sans lendemain, puisque des accords ont été signés entre les acheteurs internationaux pour améliorer la sécurité de ces travailleurs. Mais ces avancées restent «fragiles», d’après le journal, qui invite tous les consommateurs «à réfléchir aux conséquences de leurs achats». «Ce que nous achetons à bon marché peut coûter très cher à d’autres», écrit La Croix, qui rappelle que plus de 25 millions de personnes sont encore victimes de travail forcé à-travers le monde.
On ne se quitte pas là-dessus. Le Royaume-Uni a accueilli hier son troisième «royal baby», et forcément, l’heureux événement fait la une de toute la presse britannique. Le très sérieux Guardian rapporte simplement que le Duc et la Duchesse de Cambridge ont montré leur nouveau fils à la sortie de la maternité. Avec le petit George et la petite Charlotte, ça fera donc trois, a compté The Times, selon qui le prince William est un peu «inquiet» à l’idée de franchir le cap de la famille nombreuse. Ce n’est pas The Daily Express, qui va le détromper. Un brin rabat-joie, le tabloïd explique «trois enfants, c’est trois fois plus de soucis», et des soucis à vie, qui plus est. The Sun, enfin, nous dit tout tout tout sur le nouveau-né, sauf son prénom, qui n’a pas encore été dévoilé. Pour le reste : 3,8kg, un beau bébé, né le jour de la saint George, le saint patron de l’Angleterre.
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