Très belle opération pour les Bleus en quart de finale de la Coupe Davis : la France a basculé en tête (2-1) samedi grâce à une grosse prestation de la paire Mahut-Herbert, victorieuse 6-3, 6-4, 6-1 du duo italien Bolelli-Fognini.
C'est une belle option sur les demi-finales de la Coupe Davis qu'ont prise les Bleus, samedi 7 avril à Gênes. Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert ont placé la France à un point du dernier carré en remportant l'importantissime double (6-4, 6-3, 6-1) face à des Italiens, Fabio Fognini et Simone Bolelli, totalement transparents.
Les Bleus n'étaient pas favoris face à des adversaires qui les avaient battus en finale de l'Open d'Australie 2015. Mais ils ont su se rendre le match facile pour l'emporter en moins de deux heures.
Le numéro un tricolore Lucas Pouille (11e mondial) aura l'opportunité de sceller la qualification dès le premier simple de dimanche (11 h 30) face à Fognini (20e).
Excellent vendredi face à Chardy, le leader transalpin est passé samedi à côté de son match, tout comme son partenaire, en panne de service à des moments clés de la partie. Le tandem français, sans être impressionnant, est lui resté solide de bout en bout.
Des Italiens jamais dans le tempo
Après huit jeux serrés, Mahut et Herbert ont profité d'un passage à vide adverse pour accélérer sur leur mise en jeu. Un smash cinq mètres dehors de Fognini combiné à deux doubles fautes de Bolelli permettaient aux Bleus de se procurer deux balles de set.
C'est Herbert, sur courant alternatif jusque-là, qui portait l'estocade d'un coup droit croisé dans le couloir.
L'effondrement transalpin se poursuivait et les jeux défilaient en faveur des Français : six d'affilée entre la première et la deuxième manche avant que les Italiens ne se reprennent quelque peu.
Ce n'était pas suffisant toutefois pour stopper la marche en avant du duo tricolore, qui s'emparait de la deuxième manche sur une demi-volée imparable du vétéran Mahut (36 ans), devant un public génois aphone.
Les Français ont continué d'avancer comme sur un boulevard vide de toute circulation. À 3-0, double break, en leur faveur, Bolelli s'est même un temps fait masser le bras droit lors d'un changement de côté. Pas de quoi déconcentrer la paire française, qui a filé vers la victoire sans sourciller.
Avec AFP