
L'ex-sénateur de l'Essonne vient de passer une nuit en garde à vue pour outrage à agent au cours de son arrestation dans un bar parisien où il était ivre. Son dernier retweet, effectué il y a quelques jours, était presque prémonitoire.
On a tous vécu ces gueules de bois un peu tragiques, quand on essaie péniblement de se remémorer les détails de la veille en tentant de rassembler les tickets de carte bleue enfouis dans nos poches. Mais Jean-Vincent Placé risque, lui, de regretter un peu plus amèrement sa dernière cuite.
Comme l'a remarqué Paul Larrouturou, journaliste politique pour l'émission de TMC Quotidien, la dernière interaction de Jean-Vincent Placé sur Twitter est le retweet d'un message posté par une utilisatrice du réseau social nommée Beatrix B, qui confiait grosso modo être sobre, et "s'emmerder prodigieusement". Soit.
Mais quatre jours plus tard, dans la nuit de mercredi 4 au jeudi 5 avril, l'homme politique est arrêté en état d'ébriété dans un bar du VIe arrondissement de Paris ("La Piscine", pour les curieux), avec 1,16 g d’alcool dans le sang. Placé en garde à vue, il est actuellement entendu pour des faits d'"outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique, insulte à caractère raciale et violence sans incapacité commise sous l'empire de l'ivresse".
L'ancien secrétaire d'État aurait tout de même tenté de forcer une jeune femme de 21 ans à danser avec lui en échange d'une rémunération. Il s'en serait pris verbalement à elle après avoir essuyé un refus, selon Europe 1. Ensuite, après avoir cherché à intimider un employé en prétendant être "un ministre français", il aurait dit au portier : "Ici on n'est pas au Maghreb, tu sais pas qui je suis, je vais te renvoyer en Afrique".
Évidemment, il n'a pas accès à son compte Twitter depuis sa cellule de dégrisement, ce qui fait que le-dit tweet est placé (ha-ha-ha) tout en haut de son profil pour le moment. C'est ce qu'on appelle un tweet prémonitoire. Le karma.
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