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Virgin Hyperloop One, qui essaie depuis 2014 de créer le moyen de transport terrestre du futur, a réalisé de nouveaux essais portant la vitesse record de l'engin à 397 km/h.

Une petite vidéo en direct du futur pour finir l’année ? Allez, c’est cadeau. Vendredi 15 décembre, la société Virgin Hyperloop One a réalisé une troisième démonstration de son train hypersonique dans le désert d’Arizona.

Pour la première fois, la capsule à l’intérieur du double tube surélevé, propulsée grâce à un dispositif de sustension magnétique, a atteint les 397 kilomètres à l’heure sur une piste de 500 mètres de long. C’est une amélioration significative des capacités de l’Hyperloop One, dont le précédent record, enregistré au mois d’août, était de 308 km/h. Voici la vidéo réalisée durant cet essai.

À l’intérieur de l’engin, on trouvait le tube d’essai DevLoop noir et bleu et la même capsule XP-1 de 8 mètres sur 2,7 mètres de haut. D’un point de vue technologique, ce qui a changé vis-à-vis des précédents tests – et qui apporte une amélioration de taille à l’Hyperloop One – c’est l’inauguration d’un sas permettant de gérer le passage entre les conditions atmosphériques ambiantes et le vide du tunnel. Concrètement, cela permet à l’Hyperloop One d’atteindre une pression très, très basse, semblable à celle qu'on peut rencontre à 60 000 mètres au-dessus de la mer, et ainsi de prendre énormément de vitesse.

Mais nous sommes encore très loin des 1 200 kilomètres à l’heure qu’ambitionne d’atteindre ce nouveau moyen de transport L’entreprise considère qu’il faudrait une piste d’essai d’environ 2 000 mètres pour réussir à obtenir cette vitesse. Pour le moment, l’Hyperloop One de Virgin n’atteint donc pas encore la vitesse du Maglev, le train à sustension magnétique japonais, dont le record de vitesse durant les essais était de 600 kilomètres à l’heure. On se rapproche en revanche des 320 km/h du Shinkansen, le TGV du Japon.

Rappelons qu’au mois d’octobre, Richard Branson, fondateur et propriétaire du groupe Virgin, est devenu l’actionnaire majoritaire d’Hyperloop One. Durant cette phase de test, l’entreprise en a donc profité pour officialiser sa nomination au poste de président de la start-up, qu’on doit donc désormais nommer Virgin Hyperloop One. Une levée de fonds de 50 millions de dollars vient également d’être réalisée, portant le total des sommes englouties à 295 millions de dollars depuis la création de la start-up en 2014.

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