
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a qualifié l'attaque d'une base militaire, dimanche, à Valencia, dans le nord du pays, de "terroriste". Il ne s'agissait pas, selon lui, d'une "rébellion" militaire.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a qualifié de "terroriste", dimanche 6 août, l’attaque d’une base militaire dans le nord du pays plus tôt dans la matinée. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et reprise par plusieurs médias vénézuéliens, les supposés instigateurs parlaient, eux, d’une "action civique et militaire pour rétablir l'ordre constitutionnel".
Selon le chef de l'État, une vingtaine d'hommes ont participé à l'attaque. Deux assaillants ont été tués et huit capturés. Une partie des assaillants sont toujours recherchés. Un officier figure parmi les prisonniers et "il donne des informations", a expliqué Nicolas Maduro. Selon le ministre de la Défense, Vladimir Padrino, les prisonniers ont avoué avoir été recrutés "par des militants de l'extrême droite vénézuélienne en contact avec des gouvernements étrangers".
Le président du Parlement vénézuélien, Julio Borges, porte-voix de l'opposition, a demandé la "vérité" sur cet incident et a refusé toute "chasse aux sorcières".
Ces incidents se sont déroulés dans une base militaire à Valencia, à 180 km à l'ouest de Caracas. Des dizaines de personnes ont dressé des barricades aux environs de la ville, à l'aide de troncs d'arbres et y ont brûlé des ordures. Des affrontements ont éclaté avec des militaires de la Garde nationale, qui les ont dispersés à coups de gaz lacrymogène et de tirs de balles en caoutchouc.
Avec AFP