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"Un roi à Paris"

Au menu de la revue de presse française de ce vendredi, le foot français bascule dans une nouvelle dimension avec l'arrivée "d'un roi à Paris". Emmanuel Macron, en net recul dans les sondages, est en proie à un "gros doute" et la défense des réformes promises est laissée au Premier ministre. Enfin, peu importe la cacophonie à l'Assemblée et les débuts fastidieux des députés néophytes de LREM, "seule l'efficacité compte" pour Édouard Philippe.

Ce vendredi, la presse de gauche prend acte de la publication d’un dernier sondage donnant au président Macron 36 % d’opinions favorables, soit 7 points de moins en un mois. De quoi, selon Libération, donner des états d’âme au président. "Gros doute " titre le journal en Une. C’est la pire chute de popularité enregistrée depuis plus de 20 ans à ce stade du quinquennat, explique le quotidien. Rien d’étonnant pour Libération "après la multiplication des contradictions et des cafouillages, des décisions autoritaires ou l’indécente gestion des réfugiés en rade à Calais". Attention à "l’effet Boomerang" attendu à la rentrée prévient Libération quand on reparlera de la loi travail.

De mauvais sondages en réponse à "l’Ultraliberalisme en roue libre", s’exclame en Une l’Humanité. Lors de cette première session du quinquennat, les députés de la République en Marche se sont déjà distingués, observe le journal communiste, "en votant au pas de charge des mesures antisociales et liberticides, entre ordonnances pour la casse du Code du travail et prorogation de l’état d’urgence". Loin de renouveler ou de rafraîchir le rôle parlementaire, les élus de la majorité ont souvent voté comme un seul homme en se soumettant complètement au gouvernement, regrette l’Humanité.

Un constat qui contraste avec les propos d’un député de la République en marche recueillis par Libération : "de l’extérieur on donne l’impression que le groupe est hyper tenu voire caporalisé mais en fait c’est le bordel". Un autre explique que "faire tenir ensemble des gens issus de la gauche et de la droite, des députés déjà pros et des madame Michu c’est très compliqué".

Mais le bizutage de l’opposition peut parfois frôler la misogynie. Après le caquètement de la poule en 2013, écrit le Huffington Post, c’est le bêlement de la chèvre qui débarque. Un réflexe masculin après la prise de parole de la député LREM Alice Thourot…

Face aux critiques, Edouard Philippe s’offre un droit de réponse dans le Parisien. Le Premier ministre assure qu’il tiendra ses promesses : baisse des impôts de plus de 10 milliards en 2018, nouvelles économies, réforme du Code du travail, il assume tout …Pas question d’écouter les sondages "seule l’efficacité compte" dit-il. Un journal qui salue l’initiative d’Edouard Philippe : "pour un président, un bon Premier ministre doit parfois savoir jouer le punchingball pour les français".

Mais la tâche s’annonce difficile, notamment quand il sera question de réforme du Code du travail. Selon l’INSEE, rapporte le Figaro, un français sur cinq partage un "sentiment de déclassement" autrement dit ce sentiment de régression vis-à-vis de la génération de leurs parents.

Des Français loin d’être sereins. Un sur deux partira cet été en vacances et fera l’expérience du "syndrome de la valise trop pleine". 82 % selon le Parisien admettent emporter plus que le nécessaire dans leurs bagages. Un syndrome qui témoigne de notre perception du risque, selon le chef du service psychiatrique de l’hôpital Bichat.

L’actualité de ce vendredi c’est aussi le débarquement d’"un roi à Paris". Un dossier spécial de 18 pages dans l’Equipe est consacré au transfert du siècle. Avec l’arrivée de Neymar, le foot français bascule dans une nouvelle dimension.