Lors de la conférence de presse organisée jeudi à la suite d'un conseil des ministres franco-allemand, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont exprimé leur souhait de "développer un système de combat aérien européen".
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron se sont exprimés jeudi 13 juillet pour souligner leur volonté "de développer un système de combat aérien européen", pour remplacer à "long terme" leurs flottes actuelles d'avions de combat.
"Le but de cet avion de combat commun […] est de lancer de la recherche et développement en commun pour pouvoir le préparer ensemble et pouvoir ensuite l’utiliser de manière conjointe dans nos deux armées et […] nous coordonner à l’export sur ce sujet", a déclaré Emmanuel Macron.
"C'est une révolution profonde, mais nous n'avons pas peur des révolutions quand elles sont menées de manière pacifique, construite et dans la durée", a ajouté le chef de l’État.
Coopérations numérique et en cybersécurité
"Je salue ce projet", a déclaré Angela Merkel, soulignant par ailleurs les autres projets, "notamment les eurodrones, où la France et l'Allemagne s'impliquent fortement", la coopération dans le domaine satellitaire, la coopération numérique et la cybersécurité.
Selon l'Élysée, la France et l'Allemagne conviennent par ailleurs "de mettre en place un cadre de coopération pour le prochain standard de l'hélicoptère Tigre, ainsi que pour un programme commun de missiles tactiques air-sol".
Les deux nations ont par ailleurs rappelé la création d'une "unité binationale d'avions de transport militaire C-130J", conformément à l'accord intergouvernemental signé à Berlin le 10 avril.
La France et l'Allemagne "poursuivront également leur collaboration relative à un système majeur de combat terrestre et à un système commun de tir indirect de nouvelle génération, qui s'ouvrira à d'autres pays européens lorsque ces projets seront suffisamment développés. Après l'achèvement réussi de la phase d'étude bilatérale, une feuille de route sera établie d'ici à mi-2018 pour la prochaine étape", selon l'Élysée.
Avec AFP