
Un objectif de 8% de croissance en Chine bientôt atteint, des prévisions encourageantes aux Etats-Unis et la publication des résultats des géants bancaires de Wall Street : trois thèmes qui ont alimenté l'actualité de la semaine.
LE CHIFFRE PORTE-BONHEUR DE LA CHINE
Le pari chinois d'un objectif de croissance de 8% est en passe d'être atteint. Le chiffre porte-bonheur des chinois sera probablement honoré. Les prévisions de croissance du PIB sont optimistes. Le plan de relance, d'un montant de 4.000 milliards de yuans (415 milliards d'euros) a porté ses fruits.
UNE SEMAINE DE BONNES NOUVELLES AUX ETATS-UNIS
Les bonnes nouvelles viennent de Timothy Geithner, le Scerétaire américain du Trésor. Elles viennent aussi de la réserve fédérale américaine qui renchérit. Elle est plus optimiste que jamais. Et parie pour le second semestre 2010 sur une croissance comprise entre 2,1 et 3,3 points de croissance. Pour 2011, le PIB devrait augmenter entre 3,8 et 4,6%. Une véritable embellie donc.
DES RESULTATS MIROBOLANTS POUR LES BANQUES AMERICAINES
La crise financière a fait le ménage sur les marchés financiers. Ceux qui y ont survécu s'en portent d'autant mieux. C'est le cas de quatre des géants de Wall Street qui ont annoncé cette semaine des profits colossaux.
3,4 Mds de dollars pour Goldman Sachs, 2,7 milliards de dollars pour JP Morgan Chase. Vendredi, Citigroup et Bank of America annoncent être repassés dans le vert.
LE CHANTAGE A L'EXPLOSIF
Ils avaient menacé de faire exploser des bouteilles de gaz devant leur entreprise et de détruire du matériel. Les salariés de JLG dans le Lot et Garonne ont obtenu gain de cause. 53 d'entre eux qui doivent être licenciés vont toucher une prime de 25.000 à 35.000 euros.
Plus tôt cette semaine, les salariés de New Fabris mis en faillite avaient aussi menacé de faire sauter leur usine, pour réclamer des primes de licenciement à leurs ancien client. Et la méthode avait fait des émules. Deux jours plus tard, les employés de Nortel obtenaient la reprise du dialogue social, interrompu depuis 2 mois.
La vague de séquestration de patrons en avril, le chantage à l'explosif est le nouveau mode d'action en vogue en France. Et l'expérience montre que c'est payant.
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