Au menu de cette revue de presse internationale, le coup d'arrêt annoncé du rapprochement entre les États-Unis et Cuba. Également, les critiques fusent à l'égard de l’ambiguïté de la diplomatie américaine sur le Qatar. Enfin, la presse britannique le surnomme déjà "le sauveur de l'Europe". Il s'appelle Emmanuel Macron ...
La presse américaine s’intéresse ce vendredi à ce coup de frein annoncé de Donald Trump au rapprochement avec Cuba. Dans un discours très attendu, le président américain devrait revenir sur l’une des initiatives les plus emblématiques de son prédécesseur qui avait mis fin à près de cinquante ans de gel diplomatique. Le Miami Herald titre sur une politique touristique de Donald Trump "complètement à l’envers". Que vont devenir les vols commerciaux et les croisières à destination de Cuba? Un secteur qui pèse aujourd’hui près de 3,5 milliards de dollars aux Etats-Unis. Pour le Washington Post, ce changement avec Cuba pourrait léser les adversaires de Donald Trump dans le secteur de l’industrie hôtelière. Par ses actions officielles le président "sape un secteur en croissance pour ses concurrents". Le quotidien américain pointe une fois de plus un mélange des genres entre intérêts publics et privés à Washington …D’autres journaux affichent leur déception. La "normalisation avec Cuba a connu un succès décisif mais Trump veut la détruire" titre The Nation. L’hebdomadaire américain de gauche dénonce un positionnement incohérent tandis que le rapprochement avec Cuba enregistre un "énorme soutien" des cubains-américains, du monde des affaires aux Etats-Unis et du peuple cubain lui-même.
Donald Trump est aussi décrié à la Une de la presse européenne pour ses positions ambigües sur le Qatar.
Donald Trump qui s’était félicité du blocus de Doha par ses voisins, accusé de sponsoriser le terrorisme international, a dans le même temps signé la vente de 36 avions F15 pour un total 12 milliards de dollars rapporte The Independent …
Pour le journal français les Echos, "Washington souffle le chaud et le froid avec des ventes de F15 au Qatar". Sa politique est de plus en plus difficile à lire selon le journal économique. Ces décisions reflètent des "contradictions non résolues au sein de l’administration Trump" estime Laurence Nardon, spécialiste à l’Ifri.
Enfin, c’est l’histoire d’un homme qui marche sur les flots, un messie en couverture de The Economist cette semaine. Il s’appelle Emmanuel Macron et le magazine britannique pose cette question en forme de réponse "est-il le sauveur de l’Europe ?"