Des petits plaisantins de Chicago ont décidé qu'une fontaine située sur la place Giddings avait besoin d'un nettoyage hebdomadaire. La blague a trop duré, rendez vous à la police.
Adolescente, je traînais souvent sur la place des Vosges, cette place parisienne ornée de quatre fontaines. De temps à autre – peut-être trois fois dans l'année, maximum – j'avais la joie de voir l'une d'entre elles mousser abondamment, grâce à l'intervention savonneuse d'un blagueur du quartier.
Ce n'était rien comparé au succès de la fontaine Lincoln Square, située sur la place Giddings à Chicago.
Is this sudsy prank vandalism, or good, clean fun? https://t.co/1FyyBN6kWv pic.twitter.com/yzzAAJW5fq
— DNAinfo Chicago (@DNAinfoCHI) 7 juin 2017
Des plaisantins non identifiés versent régulièrement du savon ou autre produit moussant dedans, et ça fait des années que ça dure. Aussi loin que les réseaux sociaux et les médias s'en souviennent, depuis 2013.
Aujourd'hui, l'inquiétude gagne (presque) le quartier. Car comme le rapporte le média local DNAinfo Chicago, cela arrive presque toutes les semaines. Et toutes les semaines – vous y croyez ? – il y a des gens pour s'en réjouir.
Le 19 mai 2013 :
Une publication partagée par wiriya แก้ว (@kaewthekop) le 19 Mai 2013 à 12h35 PDT
Le 25 septembre 2016 :
Le 3 février 2017 :
Et à chaque fois : "Les enfants poussent des cris, les adolescents s'envoient des 'boules de mousse', et les adultes sortent leur téléphone pour immortaliser le moment", rapporte le DNAinfo Chicago. Choquant.
Mais que fait la police ?
N'y a-t-il pas dans cette ville une autorité compétente pour identifier les criminels, et mettre fin à cette honteuse pratique qui apporte du bonheur aux gens ?
"C'est évidemment un événement très commun", admet Matt Saulka, responsable chez Fountain Technologies qui gère l'entretien des fontaines de la ville. "Mais c'est juste du savon, ça ne fait rien de mal. Quelle que soit cette substance qui mousse, ça ne peut pas endommager la fontaine."
Bon. Et puis, de toute façon, personne n'a jamais porté plainte.
Une publication partagée par Jillian Rose (@jillierose) le 19 Mai 2013 à 8h04 PDT
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