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Une aurore australe a inondé le ciel de Nouvelle-Zélande et c'était à couper le souffle

Une aurore australe impressionnante a submergé le ciel de l'Océanie dans la nuit de dimanche à lundi et les images qu'en ont pris les internautes sont sublimes.

Durant la nuit de dimanche à lundi, une aurore australe exceptionnelle a envahi le ciel de Nouvelle-Zélande, de Tasmanie et de l'extrême sud de l'Australie. Les couches de couleurs bleues et vertes étaient particulièrement impressionnantes.

Sur les réseaux sociaux, les internautes s’en sont donnés à cœur joie en partageant de nombreuses photos et vidéos, notamment sur le groupe Facebook Aurora Australis Tasmania, qui réunit 52 000 personnes.

Aurora Australis from Franklin, Huon Valley Tasmania last night. https://t.co/EXhFjDGdFo #tasmania #Australia #aurora #tassie #huonvalley pic.twitter.com/u5E93CFjZd

— David Condon (@davidcondon16) 29 mai 2017

Heres one of my shots from last nights #AuroraAustralis in #Wanaka #NewZealand - Some of the largest beams I've ever seen!@MetService pic.twitter.com/81ndWaZ4Sj

— Joe Murdie (@joefilmsthings) 28 mai 2017

Ce phénomène lumineux, nommé Aurora Australis ou Southern Lights en anglais, s’observe principalement durant les nuits noires de l’hiver dans l’hémisphère sud.

Comment fonctionne exactement une aurore australe ?

C'est le résultat de l'interaction entre des particules chargées et le champ magnétique terrestre. Ces particules viennent directement du vent solaire, qui fuit le Soleil à cause de la pression trop forte qui y règne. Du coup, ce vent, contenant des particules magnétiques, est projeté à une très grande vitesse et atterit sur la Terre. Notre planète est toutefois protégée par une sorte de couche protectrice : la "magnétosphère". Mais ce bouclier magnétique est moins efficace aux pôles de la Terre et c'est la raison pour laquelle les particules chargées et le champ magnétique terrestres interagissent au pôle Sud (aurores australes) et au pôle Nord (aurores boréales).

L'intensité d'une aurore polaire peut être prédite grâce à ce que les scientifiques nomment un K-index ou un index planétaire. Cet outil permet de quantifier les perturbations du champ magnétique terrestre grâce à l'unité de mesure Kp, comptant des nombres entiers allant de 0 à 9 (du plus calme au plus intense). La majeure partie du temps, les aurores polaires atteignent un indice Kp de 5, mais cette-fois ci, l'indice a atteint 7.

If you live in the South Island of NZ look south now to see this #auroraaustralis pic.twitter.com/5q39E1QcxT

— Dr Pippi Longsock (@PippiLongsock) 28 mai 2017

Well played Dunedin, Well played! An amazing aurora delivered with real panache.Full marks! #Dunedinisgreat #auroraaustralis pic.twitter.com/vd4WiLkw9J

— Ian Griffin (@iangriffin) 28 mai 2017

View of tonight's aurora from our garden. #lovedunedin #Aurora #AuroraAustralis @StormHour @NZWeatherNow @WeatherWatchNZ pic.twitter.com/kYkOSBHo0V

— Chris Hibberd (@chrisanddannz) 28 mai 2017

Qu'on comprenne quelque chose à la science ou non, ce qui compte, finalement, c'est que le phénomène naturel était sublime.

Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.