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Jared Kushner, gendre de Donald Trump, visé par l'enquête du FBI sur l'affaire russe

Le gendre du président américain fait partie des personnes sous le coup de l'enquête du FBI concernant l'ingérence russe dans la présidentielle, ont rapporté des médias américains jeudi soir.

La garde rapprochée du président américain continue d’être sous les projecteurs. Dernière révélation des médias américains, jeudi 25 mai : Jared Kushner, le gendre et proche conseiller de Donald Trump, fait partie des personnes visées par l'enquête du FBI sur les ingérences russes dans l'élection présidentielle.

Selon la chaîne NBC, les enquêteurs "pensent que Kushner a des informations importantes concernant leur enquête", mais cela ne signifie pas que le mari d'Ivanka Trump est suspecté d'avoir commis un délit.

Le Washington Post précise que c'est "une série de réunions" auxquelles a participé Jared Kushner ainsi que la nature de ses contacts avec la Russie qui intéressent les enquêteurs.

Considéré comme un intermédiaire central de Donald Trump en matière de politique étrangère, Jared Kushner avait notamment rencontré en décembre l'ambassadeur russe aux États-Unis, Sergueï Kislyak, ainsi qu'un banquier russe.

Kushner prêt à collaborer

Son avocat, Jamie Gorelick, a indiqué dans un bref communiqué que son client "s'était déjà volontairement proposé de partager avec le Congrès ce qu'il sait de ces rencontres. Il en fera de même pour toute autre enquête".

L'enquête du FBI, désormais dirigée par le procureur spécial Robert Mueller, doit faire la lumière sur une possible "coordination" entre des membres de l'entourage du président américain et le gouvernement russe. Au cœur de cette enquête se trouve l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn. Les investigations visent également particulièrement l'ancien directeur de la campagne Trump, Paul Manafort.

Depuis le début cette affaire qui empoisonne sa présidence, Donald Trump a toujours farouchement nié tous liens avec Moscou et qualifié l'enquête du FBI et celles menées par le Congrès de "chasse aux sorcières", reconnaissant toutefois qu'il ne pouvait parler que pour lui-même.

Avec AFP