
Pyongyang a procédé dimanche à un nouveau tir de missile balistique. La Corée du sud et les États-Unis ont condamné cette nouvelle provocation. Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra mardi une réunion d'urgence à ce sujet.
Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra mardi une réunion d'urgence sur la Corée du Nord après que Pyongyang a effectué dimanche 21 mai un nouveau tir de missile balistique, le second en une semaine. L’engin aurait parcouru environ 500 kilomètres.
Séoul a réagi à cette nouvelle provocation, qualifiant ce tir de "dangereux et irresponsable". Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a, lui, estimé que le nouveau tir "piétinait les efforts" internationaux pour parvenir à une "solution pacifique" et "lançait un défi au monde".
Le ministre américain des Affaires étrangères Rex Tillerson a jugé "décevant" et "inquiétant" le nouvel essai nord-coréen. "Nous en sommes au début dans la mise en œuvre de la pression économique et aussi diplomatique" sur le régime de Pyongyang, a-t-il souligné.
Le nouveau président sud-coréen Moon Jae-In a appelé à une rencontre du Conseil national de sécurité, a rapporté l'agence sud-coréenne Yonhap.
Nouvelle résolution en préparation
Ce nouveau tir survient une semaine après le lancement par Pyongyang d'un missile de portée intermédiaire, le Hwasong-12, qui avait parcouru environ 700 kilomètres. Cet engin avait une portée sans précédent, selon les analystes.
À la suite de ce tir, le Conseil de sécurité de l'ONU s'était réuni à huis clos mardi pour discuter d'un durcissement des sanctions contre la Corée du Nord. Selon l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley, les États-Unis et la Chine sont en train de préparer une nouvelle résolution pour d'éventuelles mesures punitives supplémentaires contre Pyongyang.
Avec AFP