!["Le FBI doit être protégé... de la Maison Blanche" "Le FBI doit être protégé... de la Maison Blanche"](/data/posts/2022/07/22/1658485732_Le-FBI-doit-etre-protege-de-la-Maison-Blanche.jpg)
Au menu de cette revue de presse internationale, Donald Trump qui s'enlise dans la polémique provoquée par l'éviction du patron du FBI. Les journaux américains dénoncent l'ingérence de la Maison Blanche dans les enquêtes de l'agence fédérale. La presse commente également la visite papale au Portugal, à l'occasion du centenaire des apparitions de Fatima, ainsi que les flagrants délits de sieste du président Mugabe.
La presse américaine s’intéresse ce vendredi 12 mai aux suites de l’affaire James Comey, dans laquelle Donald Trump multiplie les faux-pas. Dans une interview à la chaîne NBC, le président est pris au piège de ses propres contradictions. Le Wall Street Journal insiste sur les différentes versions qu'il a avancées pour justifier le limogeage du patron du FBI. Après avoir évoqué une recommandation du ministre de la Justice, il explique face caméra que sa décision a été prise bien avant. Dans cet article, le Wall Street Journal souligne que le président américain a admis qu’il avait demandé à trois reprises à l’ex-directeur du FBI s’il était personnellement visé par une enquête dans le cadre des soupçons d’ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle.
Le New York Times révèle de son côté que, sept jours après son investiture, Donald Trump a convoqué le patron du FBI pour un dîner en tête-à-tête. James Comey confiera à deux proches que c’est cette conversation, ce soir-là, qui a été le déclencheur de sa chute. Donald Trump lui a demandé d’être loyal, mais lui est resté impassible, titre le quotidien, refusant d’honorer une telle promesse.
Conclusion, écrit le Washington Post dans son édito, "le FBI doit être protégé... de la Maison Blanche". L’application de la loi fédérale doit être préservée toute interférence politique, estime le quotidien. Seule la nomination d’un procureur indépendant pourrait encore faire retomber cette polémique.
"Fatima, foot et fado"
Le pape François est au Portugal pour le centenaire des apparitions à Fatima. Un million de fidèles est attendu dans le sanctuaire, rapporte Le Figaro. En 1917, trois petits bergers de 10, 9 et 7 ans disent avoir vu la Vierge en apparitions, qui leur a livré trois secrets. Parmi, ces petits bergers, deux mourront de la grippe espagnole. Francisco et Jacinta sont canonisés ce vendredi par le pape. Pour Paulo Carmona, dans le Jornal de negocios, ce qui se passe au Portugal se résume à la lettre "F" : "Fatima, foot et fado". Selon lui, "peu de peuples en Europe accepteraient cette torpeur lusitaine. Un pays qui s’est appauvri tous les ans, ces 17 dernières années (…), sans se révolter ou exiger de la croissance économique à ces gouvernants". En effet, "le peuple veut faire la fête (…) pour ne pas se révolter".
La presse internationale, et notamment le magazine en ligne américain Quartz, se fait aussi l’écho des soucis de concentration du président du Zimbabwe. Robert Mugabe a en effet, été pris en flagrant délit de sieste à plusieurs reprises ces derniers mois. Mais qu’on se le dise, "il a juste mal aux yeux à cause des lumières fortes"...