Manuel Valls est très, très, très seul. Et Twitter ne fait rien pour arranger ça.
Ce n’est franchement pas la semaine de Manuel Valls, qui aurait sans doute mieux fait de rester au lit avec des tartines en buvant du thé. Mais il a choisi de se lever, d'enfiler son costume pour aller s’exprimer dans différents médias sur ses ambitions pour les élections législatives et son avis sur le Parti socialiste. Depuis, Internet fait la course pour savoir qui trouvera la meilleure punchline pour basher ce pauvre Manuel Valls.
La traversée du désert a commencé lundi matin, lorsque l’ancien Premier ministre a été pris en photo, dissimulé derrière François Hollande et Emmanuel Macron, lors des cérémonies du 8 mai. Pas très loin de lui, Jean-Vincent Placé observait également la scène. Il n'en fallait pas plus pour que les détournements se multiplient.
"It should have been me" pic.twitter.com/BIL5evy1mV
— Mathieu Brancourt (@MBrancourt) 8 mai 2017
Seum, Définition... : pic.twitter.com/JM6ki4HOx2
— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) 8 mai 2017
Quand tu cherches à échapper à Manuel Valls et Jean-Vincent Placé. pic.twitter.com/ew4jO0NnIF
— Eric M. (@ceciestmontweet) 8 mai 2017
C'est à partir de là que tout a commencé à vriller. Dans la foulée, TF1 a diffusé le documentaire "Les coulisses d'une victoire" sur Emmanuel Macron, où celui-ci lâche : "Si quelqu'un a trahi Hollande, c'est Valls". Forcément, ça fait tâche.
"Si quelqu'un a trahi Hollande c'est Valls"
Macron 21h30 TF1 7/05/17
Manuel ça va être compliqué ton ministère#LesCoulissesdUneVictoire
— Guillaume Blardone (@gblardone) 8 mai 2017
Le lendemain, mardi 9 mai, Manuel Valls a annoncé sur RTL qu’il souhaitait être "candidat de la majorité présidentielle", lors des prochaines élections législatives du mois de juin, dans son fief de Evry. Bien qu'ayant apporté son soutien au candidat Macron lors du second tour de l'élection présidentielle, il n’avait visiblement pas averti le nouveau président et son équipe, qui ont immédiatement douché son enthousiasme en annonçant qu’En Marche ! avait déjà sélectionné un candidat.
-Laver ta voiture, tes pompes? -Non
-Chauffeur ? -Non
-Garde du corps? - ...
-Femme de chambre? Vas-y bouge!#Valls #PasDeVallsALassemblée pic.twitter.com/vZjc9kkxVN
— Charlies Ingalls (@ThePrairieFr) 9 mai 2017
- Je peux être ton chef cuisto ?
- Non !
- Mais je te ferais des cordons bleus
- Hum mais non j'ai dit non #VallsEnMarcheVersPoleEmploi pic.twitter.com/Etsrcnk0ma
— Laure (@Lhowre) 10 mai 2017
Manuel #Valls réclamant un poste à Emmanuel Macron - Huile sur toile, 1646 pic.twitter.com/skDh7BCgJd
— IAN (@IanMaddison) 9 mai 2017
Manuel Valls actuellement. pic.twitter.com/dO1K2wJ462
— Le prof de l'être. (@leprofdeletre) 9 mai 2017
- Je veux un poste
- Non
- 49.3
- Haha, t'es con Manuel#Valls pic.twitter.com/Om8BOZkyzg
— Gaëtan Gabriele (@dmcqtv) 9 mai 2017
Ce mercredi 10 mai, Manuel Valls a subi une nouvelle déconvenue. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé sur Beur FM qu’une procédure d’exclusion du PS venait d’être lancée à son encontre. Aïe. Le hashtag #VallsEnMarcheVersPoleEmploi était en top tweet ce mercredi après-midi et l’ensemble d’Internet se demande ce que va devenir Manuel Valls, après toutes ces déconvenues.
Votre indemnité est de 49.3 euros par jour#VallsEnMarcheVersPoleEmploi pic.twitter.com/uL06t2IQcG
— Captain Americard (@Mikehautesavoy) 10 mai 2017
- François, t'as pas un emploi fictif pour moi ?
- Désolé, le contrat de Penelope vient juste d'être renouvelé.#VallsEnMarcheVersPoleEmploi pic.twitter.com/8Lh6HL2AbZ
— IAN (@IanMaddison) May 10, 2017
"Manuel Valls n'a pas vocation à s'intégrer dans la République." Un Rom
— Guillaume Meurice (@GMeurice) 9 mai 2017
Face à un tel déchainement, on se demande comment il va faire pour rebondir. Un avis ?
#Valls La question qui ce pose maintenant c'est de quel mouvement M.Valls va essayer de se rapprocher
— G.Stéphane (@steflyon44) 9 mai 2017
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