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Ces soutiens étrangers embarrassants pour Marine Le Pen

La candidate du Front national a de fervents partisans à l’étranger. Parmi eux, un député israélien du Likoud, un ancien chef du Klu Klux Klan et une attachée parlementaire ultra-nationaliste russe.

À quelques minutes du débat télévisé opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron, mercredi 3 mai, Oren Hazan, un député israélien du Likoud, connu pour ses dérapages verbaux au Parlement et ses insultes contre les députés arabes, a affiché sur Twitter son soutien à la candidate d’extrême droite.

Oren Hazan est la première personnalité politique israélienne en vue à prendre publiquement parti pour Marine Le Pen. Son message survient alors qu’Israël a condamné le mois dernier les propos de Marine Le Pen, qui avait affirmé à la radio que la France n'était pas responsable de la rafle du Vel d'Hiv.

Le président israélien Reuven Rivlin, membre du Likoud, est ensuite revenu sur la polémique, accusant Marine Le Pen de participer à un nouveau genre de négationnisme en rejetant la responsabilité qu'auraient des populations ou des gouvernements dans la Shoah.

Un ancien chef du Ku Klux Klan

Aux États-Unis, la candidate du Front national s’est attiré la sympathie de David Duke, un ancien chef du Ku Klux Klan. Ce négationniste, qui siégea trois ans à l'assemblée locale de Louisiane, de 1989 à 1992, lui apporte également son soutien sur Twitter en la représentant en Jeanne d'Arc.

Ce partisan de la suprématie blanche qui avait apporté son soutien à Donald Trump durant la campagne américaine fait également référence à Jean-Marie Le Pen, "un grand homme et un vrai partiote" qui a su élever une "femme forte et intelligente".

Une ultra-nationaliste russe

Marine Le Pen compte également de nombreux soutiens en Russie. Parmi eux, une jeune femme de 21 ans s’est imposée comme la plus fervente supporter de la candidate. Maria Katasonova, assistante parlementaire du député d'extrême droite Evgeny Fedorov, a accueilli Marine Le Pen avec un bouquet de fleurs lors de sa visite au Parlement russe en mars dernier.

Membre du Mouvement de libération national pro-Kremlin, la jeune femme aimerait lancer en Russie un mouvement de "femmes avec Marine", affirme le Huffington Post. Mais la jeune femme se montre parfois beaucoup moins pacifique dans certaines vidéos, où elle se met en scène et affirme que la Russie détruira ses ennemis. "Si c’est nous qui sommes vaincus, nous détruirons le monde entier", conclut-elle.