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Matteo Renzi réélu à la tête du Parti démocrate italien

L'ancien Premier ministre italien Matteo Renzi a repris, dimanche, la tête du Parti démocrate, au pouvoir en Italie, avec la légitimité d'une primaire ayant mobilisé davantage que prévu.

L'ancien chef du gouvernement italien Matteo Renzi a repris, dimanche 30 avril, la direction du Parti démocrate (PD) en Italie, cinq mois après sa démission de la présidence du Conseil, au vu des premiers résultats d'une primaire ouverte à tous les soutiens du parti.

Selon des résultats partiels, l'ancien président du Conseil a remporté près de 72 % des suffrages, loin devant le ministre de la Justice Andrea Orlando (19 %) et le gouverneur des Pouilles, Michele Emiliano (9 %).

Ses deux opposants, ainsi que le président du Conseil italien Paolo Gentiloni, ont appelé Matteo Renzi pour le féliciter. "En avant ensemble", a-t-il déclaré dans un discours de victoire au siège du Parti démocrate, sous les applaudissements.

L’ex-Premier ministre italien, âgé de 42 ans, a démissionné du gouvernement après son cinglant échec au référendum constitutionnel de décembre, qu'il avait souhaité pour faire entériner son ambitieux projet de réforme politique. Il a été remplacé par l'ancien ministre des Affaires étrangères Paolo Gentiloni mais il a très vite fait comprendre qu'il voulait revenir sur le devant de la scène.

Prochain objectif : les législatives

Matteo Renzi va maintenant se tourner vers les prochaines élections législatives, prévues au plus tard début 2018. Selon la presse italienne, il souhaiterait un vote dès l'automne.

Après avoir souvent cité le "Yes we can" de l'ancien président américain Barack Obama, Matteo Renzi a repris à son compte le slogan "En Marche !" d'Emmanuel Macron, le candidat centriste à la présidentielle française. Ce dernier l'a d'ailleurs félicité lundi sur Twitter. Matteo Renzi lui a répondu en français.

@EmmanuelMacron Merci à toi cher Emmanuel! Nous sommes avec toi. Vive la France, vive l'Europe (que nous allons changer ensemble) #enmarche #incammino

— Matteo Renzi (@matteorenzi) 1 mai 2017

Avec AFP et Reuters