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Louis Aliot, vice-président du FN, a annoncé vendredi matin sur BFMTV et RMC que Jean-François Jalkh renonçait à être président du Front national par intérim. Steeve Briois, maire d'Hénin-Beaumont, le remplace.

Sa présidence par intérim du Front national n'aura été que de très courte durée. Jean-François Jalkh, accusé de propos négationnistes qu'il a démentis, sera remplacé par le maire d'Hénin-Beaumont et député européen FN Steeve Briois. L'annonce a été faite vendredi 28 avril par le vice-président du Front national Louis Aliot.

"C'est M. Briois qui prend la suite de l'interim et on n'en parle plus", a-t-il déclaré sur BFMTV et RMC. Qualifiée pour le second tour de l'élection présidentielle, Marine Le Pen s'est mise lundi "en congé" de la présidence du FN. Sollicité par l'AFP, le FN n'a pas précisé comment était organisé statutairement le transfert de présidence.

À l'annonce de la nomination de Jean-François Jalkh, des journalistes avaient retrouvé des déclarations dans lesquelles il citait le théoricien négationniste Robert Faurisson, notamment concernant l'usage du gaz Zyklon B dans les chambres à gaz des camps d'extermination nazis.

Sisyphe ou la dédiabolisation du #FN https://t.co/EklEzQr7o2 pic.twitter.com/sDglYCBSOx

— Laurent de Boissieu (@ldeboissieu) 26 avril 2017

Ces déclarations ont été publiés en 2005 dans la revue Le Temps des savoirs. " Moi je dis qu'on doit pouvoir discuter de ce problème (des chambres à gaz)", peut-on y lire . Dans cet article Jean-François Jalkh fait la distinction, parmi les négationnistes, entre les "gens détestables" et les auteurs selon lui plus sérieux, dont Robert Faurisson.

Avec AFP