État d'alerte maximale en Nouvelle-Calédonie où les autorités craignent que le passage du cyclone Cook ne provoque d'importants dégâts. Près de 20 000 foyers sont déjà privés d’électricité depuis l'arrivée de la tempête lundi matin.
Les autorités de Nouvelle-Calédonie ont mis en place, lundi 10 avril, un important dispositif de sécurité à l'approche du cyclone Cook qui a provoqué, ce week-end, des inondations au Vanuatu voisin. La tempête est arrivée sur l’île principale de Nouvelle-Calédonie vers 20 h (11 heures à Paris), privant près de 20 000 foyers d’électricité. Les autorités de l'île, qui craignent des pluies torrentielles et des vagues hautes de dix mètres, a placé la quasi-totalité du territoire en état d'alerte de niveau 2, le seuil maximal.
La plupart des communes ont ouvert des centres d'hébergement à l'approche de la puissante intempérie. "Depuis Erika [en 2003], la Nouvelle-Calédonie n'a pas connu de cyclone majeur, il faut donc inciter les Calédoniens à être prudents et à se protéger", a déclaré à la presse le président du gouvernement calédonien, Philippe Germain.
Menace de crues
La ville de Nouméa a déclenché son plan communal de sauvegarde. Elle organise ainsi le ramassage des résidents d'habitats précaires, soit environ 10 000 personnes, et des personnes ne se sentant pas en sécurité, a indiqué la municipalité dans un communiqué.
La plupart des communes de l'archipel ont également ouvert des bâtiments d'accueil. "On est en train d'évacuer les gens, il faut s'attendre à des crues", a déclaré à l'AFP une employée de la mairie de Houaïlou. Cette commune minière de la côte avait connu en novembre 2016 un glissement de terrain provoqué par des pluies diluviennes qui avait fait 8 morts.
Au Vanuatu, déjà traversé par le cyclone Cook, aucun blessé n'était à déplorer et la tempête a causé peu de dégât, mais les zones de faible altitude ont été évacuées en raison du risque d'inondation, rapporte la presse locale.
Avec AFP et Reuters