
L'ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye a été arrêtée vendredi dans le cadre du scandale pour corruption qui a mené à sa destitution. Elle peut être maintenue en détention pour une période pouvant aller jusqu'à 20 jours.
Elle a été arrêtée vendredi matin (heure de Séoul). Vingt jours exactement après la confirmation de sa destitution par la Cour constitutionnelle, l'ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye s'est vu délivrer un mandat d'arrêt par la cour centrale du district de Séoul. L'ex-présidente destituée pour trafic d'influence est accusée de corruption, d'abus de pouvoir, de coercition et de divulgation de secrets d'État, précise l'agence.
Après une audience marathon jeudi, Park Geun-hye, qui se trouvait dans les bureaux du procureur dans l'attente de la décision du tribunal, a été conduite dans un centre de détention près de Séoul et a passé vendredi sa première journée en prison. "Il est justifié et nécessaire d'arrêter Park Geun-hye, étant donné que des accusations clés sont étayées et qu'existe le risque de destruction de preuves", a expliqué le tribunal dans un communiqué.

La destitution de l'ex-présidente, votée massivement par les députés début décembre, a été confirmée le 10 mars dernier par la Cour constitutionnelle du pays à l'unanimité de ses huit juges.
Park, qui est âgée de 65 ans, est accusée d'être à l'origine, avec son amie Choi Soon-sil, de pressions sur des conglomérats sud-coréens en vue d'obtenir des dons pour deux fondations soutenant sa politique. Elle peut être maintenue en détention pour une période pouvant aller jusqu'à 20 jours.

Avec AFP et Reuters