Pour la deuxième fois de l'Histoire, le peloton fait escale en Andorre, le 10 juillet. Jugé à 2 240 mètres d'altitude après la plus longue étape du Tour 2009, ce septième jour de course constitue le premier vrai défi physique de l'épreuve.
Le Tour de France aborde, vendredi, la haute montagne, à l'occasion de sa septième étape - la plus longue de l'épreuve, avec 224 kilomètres entre Barcelone et Andorre-Arcalis.
Lors de cette première arrivée au sommet, les coureurs vont traverser la Catalogne et gravir un col de première catégorie situé à 97 kilomètres de l'arrivée, celui de Serra-Seca, long de 7,7 km, avec une pente qui s'élève en moyenne à 7,1%.
Classée hors catégorie, l'ascension finale vers la station d'Arcalis, en Andorre, s'étire sur 10,6 kilomètres (avec une pente à 7,1%). Bien revêtue, la chaussée conduira le peloton à 2 240 mètres d'altitude, à quelques mètres de l'entrée du tunnel que les Andorrans avaient commencé à construire en vue d'une liaison avec la France via la vallée de Vicdessos.
Le Tour a déjà fait escale en Andorre, en 1997. Cette année-là, l'Allemand Jan Ullrich, qui allait remporter la Grande Boucle, avait devancé de une minute et huit secondes deux purs grimpeurs, le Français Richard Virenque et l'Italien Marco Pantani.
Le départ de Barcelone sera donné à 11h10, l'arrivée à Andorre vers 17h04 (prévision à 38 km/h de moyenne).