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Perquisition au siège du FN dans l'enquête sur l'affaire des assistants au Parlement européen

Le siège du Front national à Nanterre a été perquisitionné, lundi, pour la seconde fois dans le cadre de l'affaire des soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen, a annoncé le FN, dénonçant "une opération médiatique".

Une nouvelle perquisition a eu lieu, lundi 20 février, au siège du Front national (FN) à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans le cadre de l'enquête sur les assistants parlementaires au Parlement européen de Marine Le Pen, a annoncé la direction du parti.

Pour le FN, "il s’agit à l’évidence d’une opération médiatique dont le seul but est de tenter de perturber le bon déroulement de la campagne électorale présidentielle et de tenter de nuire à Marine Le Pen au moment même où sa candidature effectue une importante percée dans les intentions de vote, notamment pour le second tour".

Lors de cette nouvelle perquisition, dans l'enquête conduite par des juges d'instruction du pôle financier de Paris, les policiers ont procédé à "la copie des disques durs des ordinateurs de deux assistantes de Marine Le Pen, dont celui de Catherine Griset", a précisé un avocat de la dirigeante frontiste, Marcel Ceccaldi.

La justice française a ouvert le 15 décembre dernier une information judiciaire pour abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, et travail dissimulé dans l'enquête sur ces soupçons de fraude relative à l'emploi par le FN d'assistants parlementaires.

Aucun impact sur la popularité

Cette enquête fait suite à un rapport de l'Office européen de lutte contre la fraude (Olaf), qui a conduit le Parlement européen a réclamer à la présidente du FN le remboursement de près de 300 000 euros.

Marine Le Pen, dont la popularité n'a pas été atteinte jusqu'à présent par cette affaire, récuse tout parallèle avec son adversaire de droite François Fillon, visé par des soupçons d'emplois fictifs ayant bénéficié à son épouse et à ses enfants.

Elle dit assumer le fait d'avoir salarié son garde du corps Thierry Légier et sa chef de cabinet Catherine Griset, affirmant qu'ils l'assistaient à la fois au Front national et au Parlement européen.

Avec AFP et Reuters