
Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné unanimement, lundi, le tir d’un missile balistique nord-coréen tout en appelant les États membres à faire pression sur Pyongyang pour l’obliger à abandonner ses ambitions militaires.
Pyongyang a réussi le tour de force de mettre d’accord tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Les quinze pays membres du Conseil, y compris la Chine, pourtant grande alliée de la Corée du Nord, ont condamné, lundi 13 février, le tir d’un missile balistique nord-coréen. Le texte, proposé par les États-Unis, parle d’une "grave violation" des résolutions de l'ONU et menace le régime communiste de "nouvelles mesures significatives".
La France condamne le tir de missile effectué par la Corée du Nord, le 12 février 2017. #CoreeDuNord https://t.co/PQWxWi2Yrl
— FranceDiplomatie???????? (@francediplo) 12 février 2017Le Conseil de sécurité s'était réuni d'urgence lundi à la demande des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud, au lendemain de ce nouveau test de missile balistique destiné, selon Séoul, à tester la réaction du nouveau président américain Donald Trump.
Ce dernier a promis de répondre "très fortement" à la Corée du Nord qui pose selon lui "un gros, gros problème".
Les résolutions de l'ONU interdisent à Pyongyang tout programme nucléaire ou balistique. Depuis le premier essai nucléaire nord-coréen de 2006, le régime a essuyé six volées de sanctions qui ne l'ont cependant pas convaincu d'abandonner ses ambitions militaires.
Avec AFP